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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, mai 08, 2019

Sur mon chemin

le vent en allé
les nuages revenaient
et l'eau s'en moquait
coulait imperturbable
et je remontais son lit
se dressaient arbres,
herbes, buissons de genets,
moi je me penchais
sur les branches qui gisaient
les jeunes feuilles mortes

ai quitté le fleuve, ai versé un pleur muet sur les souches du beau grand vieux platane et de ses deux compagnons sacrifiés à Saint Lazare, et suis rentrée par l'Université et la rue Pasteur, un peu découragée par l'incapacité grandissante de mes jambes...

8 commentaires:

Marie-Christine Grimard a dit…

J’zime Votre poésie déclinée en mots et en images ! Merci et belle journée à vous.

Brigetoun a dit…

merci (à vrai dire la poésie n'a duré que le temps de l'aller)
et bone journée à vous

Claudine a dit…

ce rouge brun, c'est donc ça leur maladie ?

Brigetoun a dit…

peut -être l'amorce (mais les deux autres souches presque aussi grandes en sont exemptes) la maladie c'est quand le bois est parti

Dominique Hasselmann a dit…

Les arbres sont des amis (les photos amicales)... :-)

Brigetoun a dit…

Dominique mais n'ai personne pour me traiter avec la décision radicale appliquée aux platanes (qui ne demandaient rien)

mémoire du silence a dit…

Ô ! j'aime
cette promenade poétique et bucolique
malgré les membres arrachés les troncs sectionnés
votre regard est un pansement

Brigetoun a dit…

suis un peu en manque de pansement là :-) alors je tente