le vent en
allé
les nuages
revenaient
et l'eau s'en
moquait
coulait
imperturbable
et je
remontais son lit
se dressaient
arbres,
herbes,
buissons de genets,
moi je me
penchais
sur les
branches qui gisaient
les jeunes
feuilles mortes
ai quitté le
fleuve, ai versé un pleur muet sur les souches du beau grand vieux
platane et de ses deux compagnons sacrifiés à Saint Lazare, et suis
rentrée par l'Université et la rue Pasteur, un peu découragée par
l'incapacité grandissante de mes jambes...
8 commentaires:
J’zime Votre poésie déclinée en mots et en images ! Merci et belle journée à vous.
merci (à vrai dire la poésie n'a duré que le temps de l'aller)
et bone journée à vous
ce rouge brun, c'est donc ça leur maladie ?
peut -être l'amorce (mais les deux autres souches presque aussi grandes en sont exemptes) la maladie c'est quand le bois est parti
Les arbres sont des amis (les photos amicales)... :-)
Dominique mais n'ai personne pour me traiter avec la décision radicale appliquée aux platanes (qui ne demandaient rien)
Ô ! j'aime
cette promenade poétique et bucolique
malgré les membres arrachés les troncs sectionnés
votre regard est un pansement
suis un peu en manque de pansement là :-) alors je tente
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