un détour sous ciel joli
pour mettre un peu plus d'une demi heure afin de passer à la Fnac
déposer la liste de spectacles désirés qu'ils m'avaient demandée parce que
même raisonnable je suis gourmande et cela risque de retarder... en
fait surtout pour m'éviter d'attendre dans l'inconfort courtois et
joyeux de la file
Et quand suis arrivée à
onze heures elle était déjà longue cette file attendant que la
location ouvre à treize heures... ai sorti un petit livre de mon
sac, voulais allait prendre place, mais la jeune femme m'a dit que
non, qu'elle préparait tout, que je repasse un peu avant dix huit
heures prendre mon petit paquet… ai longée avec regard compatissant sans trop insister les attendants (y avait des vieilles et des vieux) qui ne me
savaient pas si privilégiée – chut, faut pas le dire - et j'ai
commencé, malgré le repassage de quatre vieilles robes, deux jupes
et trois tee-shirt, malgré lecture du Ravi dans la cour, à
m'inquiéter du choix de places qui serait fait... même si j'avais
mis une petite note à toutes fins utiles demandant proximité d'une
circulation (il n'y a en tout que mille billets mis en vente
aujourd'hui). Reste que je pouvais difficilement protester devant
leur gentillesse..
un trajet en fin
d'après-midi donc, un long piapia avec la jeune femme qui s'était
occupée de moi.. j'ai tout, avec pour les spectacles les plus
«prisés» des places qui ne sont pas excellentes mais au mieux de
ce qu'elle pouvait avoir (peut-être tenter des échanges, on verra)
et un peu moins de remords : d'après les enveloppes qui attendaielunt
nous étions dix ou onze privilégiés
Puis, pour finir l'hiver,
m'en aller pour le dernier concert de l'orchestre vers Saint
Symphorien, l'église des Carmes, pour entendre le Magnificat, le
Credo, le Gloria écrits par Vivaldi pour l'orphelinat de
jeunes-filles où, lui, le prêtre roux, était professeur.
Fin assez
somptueuse, plaisir d'entendre ainsi notre orchestre et le coeur
symphonique (amusement de voir Jean-Marie Pull disparaître avec
queques pas de course vers une chapelle latérale et l'orgue de
coeur, revenir en courant vers le clavecin, en demeurant digne et excellent) deux
jeunes et bonnes solistes, Marie-Bénédicte Souquet «soprano» en
fait un mezzo spécialement fruité et charnel et Eloïse
Cénac-Morthé mezzo qui manque peut-être un peu de puissance, mais
très belle dans le miserere nabis...
la fougue éclatante du
Magnificat, la beauté plus réservée du Credo et le superbe Gloria
RV610 avec, après la jubilation du Gloria, la
belle lenteur du in terra pax en
vague longue, étirée, rejointe, dépassée, une dynamique recueillie
que l'on voudrait sans fin, et puis le duo plein de gaité du
laudamus etc...
deux
mouvements du Gloria pour deux bis
et
la sortie dans une ville qui dînait et marchait comme pour une annonce
des soirs d'été.
11 commentaires:
hold up d'une billetterie
oh pas de hold up - un peu fauchée là maintenant
lavande, billets de htéâtre, Simone Weil (j'ai "La pesanteur et la grâce" en 10 x 18, N°2) et surtout Vivaldi qui l'emporte...
Quoi demander de plus ?
Dominique, un sourire… l'avait hier, là ce matin il tardait à venir (comme ma connexion qui fléchissait… on repart)
Chronique d'une journée bien chargée et bienheureuse. Échanger des billets de banques contre des billets culturels, riche occupation.
reste à utlliser les billets, pas le plus facile (sourire)
Moi je pense que le festival devrait vous octroyer une invitation permanente aux spectacles de vos choix.
Quelle moisson ! Du pain sur la planche.
Chri, je vie pour.. quoique non, serions nombreux et les finances du Festival ont pas besoin de ça
Pierre, cinq ou six de moins que autres années, désir de ménager un peu carcasse… qui ne va sans doute pas suivre tout ça,, et puis festival en petite jauge : subventions sans doute un peu moindres (ou très diminuées) comme partout en ce moment et lieux en travaux
Il y a certaines photos (annuelles) qui font plaisir à voir <3
bien failli ne pas exister cette photo (fric et forces… bon pour le premier ça va encore cette année, pour les forces on verra - une chose : la foule va me faciliter les choses en freinant les vélos et autres… beaucoup de mal à marcher maintenant que les rues, trottoirs etc… sont faits pour eux, je regarde avec un amour renforcée les calendes surtout vieilles et bien irrégulières (sourire)
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