dans l'entre deux

J'ai rien à dire, j'sais pas quoi dire...

si, peut-être...

ai réalisé ce matin que nous n'étions pas dimanche mais un beau samedi tout vide,

alors me suis lavé les cheveux, ai fait l'argenterie qui attendait cela depuis plusieurs mois en faisant mine triste

et puis, comme j'avais vu un appel sur la page Facebook de Rosmerta m'en suis allée avec chariot roulé dans un sac

n'ai pas pu répondre à toutes les demandes (forces manquantes et fonds en baisse) ai rempli chariot et sac de patates, quatre kilos de riz, un kilo de pommes, deux filets d'oignons, six boites de tomates, six litres de lait, quarante oeufs et bouillon en cube...

et j'ai fait avec force arrêts contemplatifs le trajet place Saint Jean – rue Pasteur, trouvant un garçon pour hisser la chose, ranger, trouvant l'autre Brigitte qui amenait mêmes choses (sauf les pommes et bouillons cube, na) piapiaté, pris rendez-vous pour le goûter demain et pour travailler avec un aimable et solide garçon (il a un physique de président africain) jeudi...

et m'en suis revenue, mes jambes et ma canne paniquant parfois devant les petites foules heureuses ou qui s'efforçaient de l'être, regardant le soir venir et m'offrant en récompense un amaryllis sur mon chemin.