Le ciel et les feuilles au dessus du portail latéral de l'hôtel étaient gais et tout jeunes quand suis sortie acheter des yaourts – que n'ai pont trouvé – et des patates
un début d'effervescence légère animait par endroits les rues (bon il y avait encore beaucoup de vide), des ouvriers s'attaquaient aux murs, et vitrines d'un restaurant sur ma place pour lui rendre une beauté puisqu'il avait encore longue période d'attente devant lui, me suis trouvé au centre de gens joyeux, qui venaient semble-il préparer la ré-ouverture d'un lieu, rires, embrassades et bisous dardés les uns vers les autres et j'ai souri, baisé la tête en m'échappant parce étaient bien gentils mais eut c'était pas le moment...
et en souvenir du dernier et beau billet de Caroline Diaz, ou plutôt d'une photo, parce que moi n'avait pas, frémissant, un texte comme le sien pour l'accompagner https://lesheurescreuses.net/2020/05/08/jouer/ ai collectionné, avec un coupable manque de modération, les images de quelques unes de la vacance des terrasses rencontrées
dans la suite du jour, avec des hésitations, le ciel s'est reconfiné jusqu'à pleurer un peu au moment où je rentrais après avoir arrosé et mes projets se sont doucement effondrés (jusqu'à demain) et deux bonnes femmes dans mon crânes sont devenues deux frères, avant de redevenir deux femmes mais pas les mêmes... dephuis elles attendent et se taisent.
14 commentaires:
Ben tes photos sont aussi désertes que les miennes !
:D
Tous ces sièges qui attendent des fesses...
Michel aux petits noeuds de joyeuse insouciance je pense à autre chose (évitement avec grâce) qu'à prendre une photo - sourire
mais certains (et leurs places) sont en place pour accueillir les passants (après les avoir nettoyé des flocons de platane)
Les objets chez toi parlent et confèrent...cest la mode aussi l'attente est prometteuse
tu sais sans cela souvent et surtout maintenant il y a guère que moi qui me parle à part eux (longue habitude)
Une ville déserte, les tables renversées, déjà les feuilles jaunissent.
La pièce de Ionesco, même sans festival, fait déjà un tabac ! :-)
Pierre ce sont surtout ces "chatons" qui me font maudire mes amis platanes chaque année en avril mai, une vrai plaie
Dominique tout devient théâtre ici... bon ça va nous manquer et plus encore aux cafés et restaurants (combien de faillites à venir ?)
on dirait un monde de gueule de bois #jesors #demainjepeux
ben c''est bien un monde de gueule de bois (enfin moi suis privilégiée relativement) en guérison attendue avant la re-gueule de bois possible
ces photos de terrasses, elles disent un abandon, du temps qui a passé, sont belles, merci Brigitte
disent une très longue attente sans fin déterminée, et la crainte que certaines ne reprennent pas vie (saison touristique du printemps et festival sans activité)
Avignon plus que d'autres villes va en prendre un sale coup de cette pandémie (et l'est déjà dans les 10 villes les plus pauvres de France)
même les piteux restaus pour touriste, je ne leur souhaite pas ça
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