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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juin 10, 2020

Un bon fort vent, deux Mamadou et autres

Après le bleu dur et frais du matin, après un petit moment de ronronnement dans le soleil frappant le mur de la cour, m'en suis allée à seize heures
dans un Avignon presque effervescent (ça ne se voit pas sur la photo, mais la vie était joyeuse à une terrasse dans mon dos et les rues peuplées de petits groupes allègres ou le semblant)
dans un bon fort vent en petites rafales qui entrainaient des voiles de mousseline, en une ou plusieurs couches, pour voiler le ciel
vers Rosmerta, voir passer, saluer, pendant que nous livrions bataille, assortie de plaisanteries mais aussi d'une attention grande, avec les fractions, Madadou, Adamou et moi, vieilles amies, garçons aguerris, le plus ancien et de beaucoup le plus jeune et minuscule des Mamadou qui marche presque avec assurance et sa nouvelle petite amie... Brigitte bataillant aussi avec son masque mal assuré jusqu'à l'abandonner (plié dans un mouchoir dans mon sac pour être jeté selon les règles que d'autres trouvaient exagérées)
un petit débat à cinq sur l'opportunité de notre participation à une manifestation à venir, décision d'en parler à la réunion de demain ce qui, accessoirement, m'évitait de partir avec un ou deux habitants participer à une réunion syndicale vraisemblablement un peu survoltée... et ma foi, tenant brusquement presque par miracle sur mes jambes, j'en étais assez satisfaite...
acheter quatre petites courgettes jaunes et vertes dans une boutique de primeurs locales
et revenir les yeux dans le ciel (désolée pour le faible intérêt... c'est le journal du jour, tout cru... pas envie de choisir mes mots)

11 commentaires:

arlette a dit…

Une vie qui se retricote doucement en gardant les aiguilles et l'esprit agiles

arlette a dit…

Désolée je crois que mes commentaires ne passent pas

Claudine a dit…

et nous on fait tous les jours notre marché de vos mots crus

jeandler a dit…

Si les mots ne sont pas là, nous les entendons entre les lignes.

Brigetoun a dit…

Claudine, et vous vous êtes trop gentils

Brigetoun a dit…

Piere, bravo pour la sensibilité de cette audition

Dominique Hasselmann a dit…

Le clocher est à jour.
Le ciel est clément.
L'omerta a été heureusement remplacée. :-)

Brigetoun a dit…

Dominique reste à demander au vent nettoyeur d'être un peu moins froid... et aux délivrés d'être très légèrement moins insouciants.. un peu lasse d'être jugée comme ridiculement prudent avec mon masque impuissant d'être seul

tanette2 a dit…

On voit les masques en "dehors des clous" (sous le nez, sous le menton ou pendus à l'oreille... quand ils ne sont pas sur la chaussée ou dans la mer...honte à eux, mais surtout à ceux qui les traitent ainsi...

Brigetoun a dit…

Tanette, toute la honte revient à ceux qui les portent ou jettent ainsi. Mais il y a aussi ma gêne d'être seule (conseils de petit toubib, des neveux médecins et d'une amie généraliste) à le porter dans notre groupe (sans compter qu'il ne sert alors en gros à rien)

Brigetoun a dit…

Arlette, le plus étrange est qu'ils sont arrivés ce matin dans ma boite... désolée je ne comprends pas ce qui s'est passé