reviennent aux yeux
les éblouissements bleus
et la peau prend feu
dans la cour, au mitan du jour... ragaillardie (oubliant du coup les calmants, ce qui a pimenté l'heure de presque errance flâneuse) m'en suis allée
frémissent les rues
qui veulent croire à la vie
désir et crainte
de l'avenir morose
de notre pauvre et beau sud
ai trouvé, après recherche, pour tenter d'affronter les futurs trottinements à côté de longues et jeunes jambes, quelque chose approchant de ma recherche de ce qui n'existe pas : des sandales avec des talons qui existent mais ne sont pas (ai une petite collection inadaptée)
6 commentaires:
Oui, Juillet va être tout vide cette année...
marcher en pensées à vos côtés
Chri, ça m'aidera à supporter de ne pas pouvoir m'offrir les spectacles désirés ou seuls quelques uns (mais ce n'est pas une consolation)
Claudine, aujourd'hui ça devrait être assez long
La suspension de l'entrée est jolie, se mariant bien avec la pierre et la couleur ocre du mur. Il doit falloir s'habituer à sa faible luminosité. Une fois dans la rue, l'intensité du bleu provençal doit vous sauter aux yeux.
Godart, il saute aux yeux - d'autant que l'antre aussi est peu éclairé..
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