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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juillet 04, 2020

Des anciens pour sauver un matin


Pour se revancher un peu du vide de ce mois de juillet, certains des petits théâtres proposent de petites formes, l'Opéra a programmé une soirée de danse au Palais, dans le cloître Benoit XII, à une date où ne suis pas libre (réunion Rosmerta), les théâtres permanents une série de lectures dans ce même cloître, pour lesquels les réservations ne sont pas encore ouvertes et le Festival, avant la Semaine d'art d'Avignon qui aura lieu à l'automne, reprenant le titre donné en 1947 par ce qui est devenu le festival, organise des petites piqures de rappel, ou mieux, sous le nom de Un rêve d'Avignon https://festival-avignon.com/fr/un-reve-d-avignon-15956, qui a commencé le 3 juillet, en accord avec France Culture, Arte, divers médias (dont sur RFI les lectures de textes d'auteurs majoritairement africains à découvrir, ces moments que j'aimais tant dans le calme bienveillant des jardins de Mons à 11 heures, programme élargi cette année https://festival-avignon.com/fr/avec-rfi-33765) des débats etc...


photo d'Inferno prise en 2008 copyright Christophe Raynaud de Lage dont pour offrir à Brigetoun et autres attachés à la cour d'honneur dans la nuit et à la montée des marches avec une petite attente, un pansement, Un rêve de cour https://festival-avignon.com/fr/captations-cour-palais-33851 et absurdement j'ai grande envie de re-vivre, même comme un pâle reflet, plus que les pièces que l'on pourra retrouver, privées de la magie des pierres et de l'attention de la foule, sur Arte ou TV5, certains des moments que l'esthète que suis – sans doute en grande partie futile disent les sages, bon je n'en pense pas moins – ne peut oublier comme l'Inferno de Castelluci ou Absolu de Nadj, prête à demander à mes pauvres vieux yeux ce qu'il faut de rêve pour recréer avec la projection sur le mur des images créées sur et avec le mur.. la Médée mise en scène par Lassale sans doute aussi, etc... les locations par l'intermédiaire de l'Office du tourisme, la location étant ouverte le 3 – il était trop tard hier, ai tenté ce matin de réserver six soirées (peut-être un peu trop) en ligne mais au moment du paiement me suis heurtée à mon problème actuel quand cela ne se fait pas via Paypal... ma banque n'a pas modifié le numéro de mon portable, 


l'attente au téléphone étant sans fin, ai pris mon sourire, mon masque par dessus, mon sac et ma canne et embouqué la rue Joseph Vernet...
un moment très agréable avec la jeune femme du guichet, un piapia pas si vide, mais sans résultat, les réservations ne sont possible qu'en ligne... passerai à la banque lundi en espérant que la modification du mécanisme de vérification se fasse à temps


et comme j'avais en tête : une matinée à moi... me suis souvenue qu'une exposition avait lieu aux Célestins, Ernest Pignon Ernest y présentant une nouvelle fois après l'exposition il y a plusieurs années à Saint Charles, ses superbes, éloquents, baroques grands panneaux de corps torturés par l'esprit de mystiques (avec un e féminin) ai fait un détour, après avoir hésité à acheter les lettres d'Italie de Charles de Brosses et y avoir renoncé vertueusement, par la place des Corps-Saints


pour réaliser, devant la porte close, que l'exposition, au moins jusqu'au 6 juillet semble-t-il, n'est visible que sur réservation


alors dans la lumière, les claquements brusques de jupes et bannes, m'en suis allée, au Musée lapidaire


bien sûr, il y a un sens obligatoire et réduit de visite, les chapelles ne sont visibles que de loin, au delà des rubans blancs et rouges,


mais j'ai retrouvé de vieux amis et découvert une délicate statuette ailée, fruit d'un échange avec le Musée Saint-Raymond de Toulouse, et suis rentrée bien contente...
Par contre le concert du 10 juillet donné par la formation baroque de l'opéra au petit palais est complet (et je pleure)
Et puis ce soir je me suis offert un peu de beauté sur france.tv avec le documentaire sur le 71ème festival, et ut pour ceux qui ne voient que les côtés trop riche, trop élitiste, trop mode etc... https://www.france.tv/france-2/dans-les-coulisses-du-festival-d-avignon/205555-dans-les-coulisses-du-festival-d-avignon.html (en outre quelques beaux souvenirs... pas uniquement mais) etc...

11 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Le Festival, notamment dans la cour d'honneur, a fait le mur...

Je suis curieux de savoir qui va remplacer le fantôme ministériel actuel : Marlène Schiappa, Hanouna, Bigard... ?

On attend les trois coups du Château (Castex, autrement dit). ;-)

lanlanhue a dit…

merci à vous pour ces si belles photos toujours qui font déambuler à Avignon

Arlette A a dit…

Naviguer à vue..et plaisir pour l'oeil de caresser les formes et sourire sur la gargouille Pense à Notre Dame

Brigetoun a dit…

Dominique on se cocotte un mini festival à notre échelle (bon les monuments sauf ceux qui appartiennent à la ville restent endormis... la maire tente de réveiller un peu la ville pour attirer (on revoit quelques touristes, pas les cars et les bandes en troupeau mais des groupes d'amis et des familles)

Brigetoun a dit…

merci belles dames, (mais pas de gargouille au moins sur les photos aujourd'hui)

jeandler a dit…

Une année pas comme les autres, réduite à voir et revoir des images surtout quand elles sont belles.

Brigetoun a dit…

et quand on trouve une place (sourire) à vrai dire n'avais plus assez de sous pour voir beaucoup de spectacles (mais ça ne console pas... il y a l'idée de ce que voient les autres) et il y a aussi la place même réduite que prend Rosmerta aux heures chaudes qui me met sur le flanc le soir

Claudine a dit…

Faut l'oser, la culture, à travers les écueils en ligne... heureusement qu'il y a les vieilles connaissances pétrifiées

Brigetoun a dit…

Claudine même si ce n'est pas le plus beau musée lapidaire qui soit (et puis des compléments au petit palais et à Calvet pour les époques ultérieures)

Aunrys a dit…

Désolé pour ce 10 juillet plein
Merci pour la promenade en beauté

Brigetoun a dit…

Aunryz ce n'est pas tragique... et si n'ai de place nulle part non plus, reste le plaisir d'essayer, la ville, et je repars dans mes billets des treize ou quatorze derniers festivals (mes précédents passages ici n'étant qu'en jolis souvenirs flous ou presque, il y a des choses qui surnagent)