un matin absent
gris souris ou bleu pale
vêtue automne
dans les rues se souvenant
des averses de la nuit
m'en suis allée faire gros marché (pas très sage) aux Halles
et me maudissais au retour, le chandail de gros coton moussu et le trench, malgré sa finesse si extrême qu'il ne présente qu'une faible défense en cas de pluie, me donnant l'impression d'avancer au sein d'une petite chaudière personnelle
le reste de la journée fut fait de l'hésitation du ciel entre des tentations bleus et de fortes ondées...
8 commentaires:
Des averses ? Quelle chance pour la terre !
oui Pierre et puis d'une force mesurée (il est vrai que le dommage fait aux vignes a eu lieu avec les orages de fin août
"petite chaudière personnelle" : tant que ce n'est pas une cocotte-minute... :-)
Il y a des moments où le corps semble absorber l'humidité ambiante.
Dominique, la pression de la cocote minute ça n'aurait pas été si mal pour me propulser (sourire)
Hodart, oui on est transi par les yeux
de la pluie? vous avez dit de la pluie? oh la chance
magnifique vert au-dessus du parasol
et du froid (enfin relativement)
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