que boive la terre

 

La fin des lauriers

dans la lumière morte

sous ciel bosselé

l'humidité n'était ce matin que souvenir de la nuit et suspension dans l'air...

ai tout de même mis un parapluie (puisque pour une fois j'avais une main libre) dans mon sac avant de partir vers Rosmerta, et au moment où je nouais les élastiques du masque pour les rétrécir, un coup de sonnette et une arrivée

départ dans le gris, un début de travail dans la cour et, avec l'aide d'anciens, deux heures et demi en essayant de ne pas trop décevoir quatre garçons de niveaux extrèmement différents (une forte inquiétude pour le premier jour de classe demain d'un Mo... qui s'est mis dans la tête qu'il ne comprenait rien et du coup régresse nettement... j'espère qu'être jeté dans le bain le forcera à oser – une frustration en écoutant pendant que je me battais en douceur avec lui d'écouter Ma... découvrir la géométrie avec un jeune bénévole de passage et le plaisir de les corriger à distance – m'a remonté le moral)

un retour las en humidité masquée

et le plaisir d'ouvrir au hasard (suis dans la correspondance de Gide en ce moment) pour un premier re-contact la nouvlle traduction du 5ème cahier du Journal de Kafla par Laurent Margantin (éditions œuvres ouvertes http://oeuvresouvertes.net/spip.php?rubrique103)

« Depuis 2 jours, je constate en moi quand je le veux froideur et indéfférence. Hier soir alors que je me promenais chaque petit bruit de la rue, chaque regard dirigé vers moi, chaque photographie dans une vitrine m'importait plus que moi-même. »