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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, octobre 14, 2020

Lasse des cours, je lasse avec parcours 1 c


matin repassage, après-midi les grands gamins pendant quatre heures (plus trajets)et ce soir épuisement (pardon demandé)


mistral en allé

les nuages reviennent

et l'air s'adoucit

légèrement, mais après les trajets et quatre heures de cours dont une de bagarre avec un esprit en brouillon vagabondage, retour épuisé



verveine/chocolat.. et continuer à lasser les passants avec le 2ème étage du Cloître Saint Louis

où j'ai été accueillie, dans le couloir qui longe le cloître et s'ouvre par des arcades sur la grande galerie, par les banières de Valérie Woillet http://valeriewoillet.blogspot.com

« Je propose un projet qui permet à chacun de circuler dans des espaces géométriques peints visant à faire éprouver la force de la relation entre perception, mouvement, couleur, temps et mémoire, à partir des différentes toiles suspendues, des toiles libres et aériennes, des voiles de couleur... Le titre « Couleurs familières », prend.. sa source d’une part dans les « Epistolae familiares », les « Lettres familières » de Pétrarque, qui ont été en grande partie rédigées pendant son séjour en Provence entre 1351 et 1353, et d’autre part dans le texte de son « Ascension du Mont Ventoux ». La notion de « familiarité » engage ici le rapport entre le pouvoir évocateur des couleurs primaires du parcours que je propose, et la/les mémoires du spectateur et des lieux.... Pétrarque prend son cheminement dans le paysage comme prétexte à une pérégrination intérieure, spirituelle, un voyage à travers les épisodes de sa mémoire que lui évoquent les structures visuelles du paysage qu’il arpente.. »



Das la galerie, sur les murs de la première partie sont accrochés les longs panneaux de Sandra Maurohttps://www.instagram.com/_sandramauro_/?hl=fr (impressions sur papier mat) 


« La série Photodiaprures explore les rapports de la peinture et de la photographie 

Ce sont des photographies de peintre, pas de photographe 

Je recherche une matière visuelle, un flou, du grain, telle la neige tombant ou la farine saupoudrée sur une surface 

L’important est l’abandon du piqué, jusqu’à ne plus pouvoir faire le point Perdus dans cet univers de textures sans frontières, se suspendre du monde » 


auxquels font suite, sur le mur donnant sur l'extérieur, trois ou quatre « dessins » de tailles variées de Orié Inoué http://www.orieinoue.com au mur, si délicats qu'impossible à photographier (au moins par moi et mon appareil) les dessins qui « par la mise en valeur de minuscules parcelles naturelles de prime abord anodines, expriment l'énergie vitale dans toute sa diversité, sa richesse et sa force »

« Mon travail cherche à questionner notre rapport au vivant, au monde et à l’invisible, du micro au macro, de la vie qui anime notre monde sous de multiples formes tangibles et intangibles aux forces et énergies qui composent notre Univers, des phénomènes naturels aux mystères surnaturels... 

C'est à cette fin que, d'observations naturalistes en voyages intérieurs, j'essaie de concevoir des pièces pouvant être considérées comme des objets de projection qui solliciteraient notre perception, notre ressenti et notre imaginaire... » 

au centre de la galerie en spirale croulante, ses « épaves » « installation réalisée in-situ qui matérialise le spectre d'un futur hélas probable où le plastique, par sa profusion toxique, aurait remplacé les êtres vivants dans les océans, si nos modes de vie terriens n’évoluent pas enfin. 


Face à ses dessins, entre les arcades sur le couloir, ce que, je crois, j'ai préféré, l'oeuvre de Catherine Aerts-Wattiez https://www.catherine-aerts-wattiez.com

« L’écriture est très présente dans mon travail, lisible ou non, elle me permet de libérer mon geste, de trouver l’énergie. 

Je trace, j’efface, je salis, je détruis, je reconstruis, je cherche avec la lumière, la matière, la couleur, les mots, jusqu’à ce que surgissent quelques signes qui m’émeuvent, une trace qui me bouleverse, une vibration, point d’orgue qui me signifie la fin du travail. 

Avec « les ruines du ciel » 2018 (encre, acrylique et poudre de marbre sur papier) « La fatigue, l’usure, la mémoire qui s’en va, parler de nos vies qui, à force de se frotter à la réalité, au quotidien, se blessent, se déchirent...mais nous révèlent aussi ce qui, en nous, est immuable. »

avec « livres d'encre et de craie »(encre, brou de noix, pastel, craie, graphite sur papier sulférisé) 2020 « J’arpente mes terres intérieures, en quête d’absolu, de présence, de vérité. Vérité enfouie, cachée, peut-être, dans les textes sacrés indéchiffrables... » 


avec, en face, « Terrain » 2019 (encre, brou de noix, pastel, craie sur papier sulférisé) « La fragilité de nos vies, cette proccupation m'a amenée à travailler sur un papier très fin... »


Aux murs de la dernière partie, d'abord les délicats panneaux de Fabienne Joussehttps://fabiennejousse.myportfolio.com


« Poudre de graphite, crayon, fil, ruban adhésif... Simplicité, fragilité du papier et des moyens utilisés. 

J’utilise de la poudre de graphite que je fixe sur un ruban adhésif, ou directement avec le papier comme outil. 

L’évanescence de la poudre se fige dans des hasards contrôlés. Je cherche à traduire le souffle, le vent, l’énergie vitale en élaborant un langage graphique particulier au médium utilisé. 

Saisir l’instant, comme un instantané laboratoire pictural. Je choisis les papiers de soie, kozo, hanji pour leur finesse et leur transparence »... 


Et tout au fond, Doris Schläpfer http://dorisschlaepfer.com

pour le cloître (elle expose aussi aux Célestins) « La nouvelle série « Murmure » a été créée à partir d'observations de vols d'oiseaux. Les mouvements forment des scènes en constante évolution, elles se dissolvent et ressuscitent en dessinant de nouveaux motifs. 

Les images en nuages sont créées de façon presque pointilliste pour capturer le bourdonnement de milliers d'oiseaux de manière méticuleuse, presque audible. Plusieurs instants d'un mouvement sont représentés en superposition pour accentuer la dynamique et désigner l'intensité du mouvement. »

« Mon travail cherche à questionner notre rapport au vivant, au monde et à l’invisible, du micro au macro, de la vie qui anime notre monde sous de multiples formes tangibles et intangibles aux forces et énergies qui composent notre Univers, des phénomènes naturels aux mystères surnaturels... 

C'est à cette fin que, d'observations naturalistes en voyages intérieurs, j'essaie de concevoir des pièces pouvant être considérées comme des objets de projection qui solliciteraient notre perception, notre ressenti et notre imaginaire... »

PS et pardon pour le mauvais je de mots... étais fatiguée je vous dis

6 commentaires:

Brigetoun a dit…

commentaire supprimé maladroitement de Jeandler

Distingo subtil entre les photos de peintre et celles de photographe? Je vais y réfléchir.

Brigetoun a dit…

et ma réponse

Pierre et tu me diras, et expliqueras

Dominique Hasselmann a dit…

Couleurs sens dessus dessous... de quoi rêver multicolore... :-)

Brigetoun a dit…

Dominique, oui, mais moi ce sont les noirs et blancs ou noirs dégradés qui m'ont fait rêver

Claudine a dit…

On a vu aujourd'hui partir les oies sauvages
Une pensée pour vous tous et ma cadette ce soir

Brigetoun a dit…

pensée pour la cadette alors