la jouissance des couleurs
allégeant les pas
où les femmes sont masquées
hommes bâillonnés
et puis pendant presque trois quart d'heures de la petite vieille (heureusement en avance) s'est perdue dans le monde de la consommation et des voitures, seul être humain le plus souvent, remerciant voitures pour leur indulgence parfois,
avec, enfin, au moment où un début de panique pointait son passager plaisir à voir la clinique... Ma fureur contre moi de m'être laissée, idiotement, embarquer dans le privé (il va falloir que je téléphone à ma banquière pour l'argent à avancer) et l'ambiance comme presque toujours plus désagréable qui y règne... mais une belle entente avec l'anesthésiste et le plaisir de l'entendre me dire qu'il lui semblait parfaitement inutile que je me fasse tester...
et mon retour nettement moins sinueux mais passablement lasse.
11 commentaires:
Assez émerveillé par votre aptitude à être inapte au monde.
ceci s'appelle "paumée"
Si ce n'est plus que courageuse
suis admirative "jeune fille"Bravo
Nous sommes venus en ce monde paumés. Toutes et tous, masqués ou bâillonnés ...
Arlette,une fois dans l'eau on nage (sourire)
Pierre mais je ne me suis pas du tout convertie au monde des grandes surfaces, des chaînes, des parkings et de échangeurs routiers
On peut dire qu'on admire et apprécie votre coup d'œil et vos mots?
rares les mots !
Les remparts vous protègent de la circulation et des infrastructures extras-muros conçues presque exclusivement pour le monde de la voiture.
Pour moi c' est le monde contemporain qui n'est pas adapté à toi
Godart : et pur les cités et leurs habitants (pour les vauclusiens aussi)
Je pense que... c'est trop gentil parce que ce ne serait pas le retour à la lampe à pétrole mais presque
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