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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, mars 03, 2021

Les jours se suivent


et divergent légèrement

et ce jour fut obstinément blanc ou gris, avec une fraîcheur humide


comme hier suis allée à Rosmerta pour le jeune (enfin pas comme mes jeunes amis, lui à 25 ou 27 ans) afghan mais cette fois nous avons pu travailler (beaucoup à faire, plus qu'annoncé) un moment


suis repartie avec Mamadou, lui pour s'acheter un sandwich (le cuisinier du jour ne devait pas être à son goût...), moi pour profiter du petit marchant et légumes locaux et ce firent des rires comme hier, le plaisir de retrouvailles et un rendez-vous pris pour le soir de la rentrée, mardi


mais ce fut aussi ensuite la rencontre d'un qui s'est mis au bord de la poubelle et pour lequel je ne pouvaus rien..., me sentais mal en rentrant, et ne m'accordait pas le droit de l'être à sa place...



ai ouvert, sur mon kobo, « jusqu'à très loin » de Romain Fustier https://www.publie.net/livre/jusqua-tres-loin-romain-fustier/ ainsi présenté sur le site de publie.net : Un poème en prose à la façon d’un journal, pour dire les lieux que l’on conserve en soi, ces condensés de temps et d’espace, des départs, des voyages car le regard y est mieux aiguisé – dans cet ailleurs, ce qui fait l’éclat d’un amour, d’un geste, d’une parole subtilement s’accroche.

Et m'y suis plongée jusqu'à la page 42

« ma petite fille me fait savoir je veux tremper mes mains dans l’eau – et elle accomplit ce qu’elle annonçait plongeant ses doigts dans cette métaphore – ce lac qui est forcément un miroir elle agite sa surface de cliché – toute entière à la gaieté de cette immersion à sa fabrique de frais – dans cet endroit boisé près du rocher d’escalade elle a observé les alpinistes qui s’entraînaient – contourné la masse liquide son inévitable transparence – y est revenue traversant la route – fêlant de ses phalanges cette image son reflet trop poli »


6 commentaires:

Godart a dit…

Jour blanc et persévérance des pensées claires à l'envers du brouillage médiatique.

Dominique Hasselmann a dit…

Belle contre-plongée sur ces arbres toujours au rendez-vous...

Je me demande parfois pourquoi ils ne quittent pas cette terre infestée pour aller, eux aussi, sur Mars !... :-)

Brigetoun a dit…

Godart, euh pour les idées claires... pas certaine, et peut-être est-ce préférable

Brigetoun a dit…

Dominique, j'espère avec ferveur qu'ils ne suivront pas cette idée

Claudine a dit…

bleu jaune Sahara par ici
les enfants jouent dans le sable dans le parc en face

Brigetoun a dit…

Claudine, merci pour ce doux poème