Cieux attaqués
par de blanches montagnes
étincelantes
me suis levée, vêtue, ai mis l'antre en ordre à temps ce matin pour accueillir les quelques pas de celui qui amenait, hissait jusqu'à moi quatre kilos de pommes de terre, un litre d'huile de Barbentane, un bulbe de fenouil et diverses denrées...
et puis m'en suis allée, considérant les nuages et la lumière, choisissant de m'en étonner/émerveiller alors que j'étais surtout dans l'hésitation entre la lente, persistante montée de mon désintérêt pour le web et le constat éberlué et joyeux de la gentillesse qui entourait le dernier petit texte pour l'atelier du tiers.livre.
Passèrent des averses et il y eut Lionel Hampton, Bovary, un porte-avion, Proust, des contributions à l'atelier, Idriss Déby et du grégorien.
6 commentaires:
Oui, lever la tête ne coûte rien et on ne doit pas encore payer de contribution pour cet accès à l'infini.
Où l'on se rend compte que les moutons ne se baladent pas qu'à l'Assemblée nationale ! :-)
mais ceux ci en se faisant nombreux se mettent à pleurer... à l'assemblée ils ne le font qu'en secret
beauté du bleu
et des nuages qui passent
là-bas là-bas
haut dans le ciel
les oiseaux
la pierre
le vert tendre
d'un bulbe de fenouil
et
des chants grégoriens
cachés dans ces murs de pierre
élévation
Maria, une élévation qui a tout de même deux fois laissé tomber de l'eau vers le sol en bas, sourire
Le ciel et ses humeurs changeantes pour écrire ce que le vent emporte
Rien n'est jamais sûr
l'avons appris Arlette !
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