les fleurs sauvages
attendent la lumière
au nouveau matin
le ciel marbré se nettoie
avant de toucher ma cour
mais Brigetoun se cocotte, ne sors pas, soigne petites douleurs, soigne un peu l'antre
et pendant que le ciel se gave de bleu pur décide de se passionner, comme le mérite l'inutilité que l'on comprend parfois avec peine, persuadée en outre de n'en rien retenir, au moins consciemment, pour Jean de Galles et son enseignement de la sagesse (franciscain du 13e siècle prenant appui sur les écrits bibliques et des docteurs de l'église mais tout autant ou davantage sur les grecs et les romains) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_de_Galles à travers les voix parfois un peu engourdissantes d'Elsa Manguin-Hamon, Sveltana Yatzyk et Oleg Voskoboynikov lequel nous parle, entre autres, de Dante à propos des niveaux de langue, d'Alexandre le Grand et de la critique médiévale de la curiosité et du pouvoir etc.. (ils sont réunis par Zoom avec bruit de l'hélicoptère de Poutine survolant ses sujets, au moins c'est ce qui a été suggéré avec des photos le représentant dans ses manifestations sportivo-machistes pendant qu'il est question d'Alexandre) https://youtu.be/cJxLe-sfnZw et à une petite incursion joyeuse dans la Correspondance littéraire de Grimm pour prolonger la lecture du Canard Enchaîné.
«Pour prouver que madame de Warrens n'eut point les faiblesses que lui impute J. J., on en fait l'héroïne de roman la plus plate et la plus insignifiante. Si ces mémoires étaient vrais, il faudrait convenir que le mensonge a quelquefois l'air infiniment plus vrai que la vérité même. M. Claude Anet nous assure qu il a survécu plusieurs années à sa bienfaitrice ; ceci dérange beaucoup les remords du citoyen de Genève, qui se reproche si naïvement d'avoir pensé avec plaisir, en voyant mourir ce pauvre Anet, qu'il allait hériter de ses nippes, Ct surtout d'un bel habit noir qui lui avait donné dans la vue. Il y a lieu de croire que cet ouvrage a été commandé par la famille de madame de Warrens, mais elle a mal choisi son vengeur...»
ou, à propos de la «Vie de M. de Voltaire» par M. M***«... On y trouve peu de détails qui ne soient déjà fort connus, mais il en est plusieurs qu'on retrouve avec plaisir. Le style en est fort inégal, souvent plus que négligé, surtout dans la dernière partie ; mais il a en général de la rapidité, quelquefois même une hardiesse assez piquante ; on sent que l'auteur a beaucoup lu M. de Voltaire, et qu'il a tâché d'imiter sa manière, ce qui ne lui a jamais mieux réussi que lorsqu'il a pris son parti de le copier tout uniment.»
«Cependant l'avis de M. d'Ormesson a passé à la pluralité de cinquante-cinq voix contre vingt-neuf, hommage que le parlement devait sans doute à la patience vraiment chrétienne avec laquelle ce magistrat avait laissé torturer et décapiter le chevalier de La Barre, son neveu à la mode de Bretagne et de son nom, sans se permettre la moindre démarche publique, ni pour prévenir, ni pour anéantir un arrêt regardé par l'Europe entière (la cour du Palais exceptée) comme un assassinat juridique aussi absurde que barbare...»
et autres gentillesses, vaguement politiques, littéraires ou simplement curieuses, avant de pondre, à l'abri de ces regards cruellement justes (quoique ce serait invisible comme indigne) une mirlitonnade à partir de son amie en rouge aux belles fesses, à la blanche poitrine nue palpitant au fil du texte où plongent ses yeux (avec distance)
jambes ballantes
bien calée sur ses fesses
le cœur haletant
les seins dans la lumière
lisait les mots de la vie
4 commentaires:
Oh ! belle est cette lectrice
dans sa robe rouge
cheveux roux et peau de lait
n'est.ce pas ?
L'antre-soi est peut-être une autre manière de lire... :-)
pour moi je crois que c'est la meilleure pour lire vraiment (avec l'âge on a besoin de ne faire qu'une chose à la fois)
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