Avant l'exposition

sacré fichu juin

oublie d'éclairer ma cour

niant son rôle

Ai pris colère et canne

ai forcé corps grognassou

m'en suis allée, prenant les trous bleus qui se dessinaient pour une victoire personnelle...

J'ai admiré avec un vieil ami de rencontre ce haut buisson blanc, avons imaginé son odeur, avons oublié en souriant nos petites douleurs et j'ai continué vers Calvet, puisque j'avais découvert chez Michel Benoit qu'une exposition que j'avais négligée avant le second confinement, le regrettant un peu, était prolongée http://avignon.hautetfort.com/archive/2021/05/27/vernon-blake-6318529.html

Ai suivi le vestibule-galerie entre les deux cours, mes yeux glissant sur les statues néo-classiques, n'en retenant aujourd'hui qu'une copie romaine (vers 1830) d'un relief antique (Bacchus et Ariane à Naxos) et la grande cheminée qui fermait depuis un certain temps la partie visitable, dont j'ai découvert qu'elle provenait de l'hôtel de Crillon...

et, puis la dépassant pour découvrir l'exposition qui se tient dans le fond de la galerie, comme la petite aile en retour, longtemps fermée, est maintenant accessible, j'ai tourné le dos aux murs couverts de tableaux, ai trainé un peu dans la petite salle d'argenterie parce que j'en suis friande,

et puis ai savouré le plaisir d'être, seule, dans « la Méridienne » et de goûter son charme, même si je ne pouvais profiter du petit canapé

alors avant les autoportraits et autres d'artistes, demain je pense, j'en reste au plus humble puisque heureusement camouflé.