ciel calligraphe
pour égayer mes jambes
crispées par bobos
Dans la cour, au moment où un passage nuageux filtrait les rayons qui voulaient bien me toucher, ai repris, en introduction aux six courtes nouvelles de Virginia Woolf regroupées sous le titre de « Rêves de femmes » (traduction et édition de Michèle Rivoire) chez Folio, les quelques pages de son bref essai « les femmes et le roman » paru dans la revue Forum en mars 1929
« … Elles commencent à respecter leur propre sens des valeurs. Et c'est la raison pour laquelle leurs romans commencent à se donner des sujets quelque peu différents...
… non seulement les femmes se prêtent moins aisément à l'analyse que les hommes, mais ce qui fait leur vie échappe aux méthodes habituelles par lesquelles nous examinons et soldons l'existence. Souvent rien de tangible ne subsiste de la journée d'une femme.... »
Mais maintenant qu'elles travaillent et se permettent d'avoir des opinions « ses liens ne sont désormais plus seulement émotionnels , ils sont intellectuels, ils sont politiques...
On peut s'attendre à ce que le rôle de mouche du coche agaçant l'autorité qui, jusqu'à présent, a été une prérogative masculine, soit désormais assumé par les femmes... »
et, me suis interdit de mettre dans la bienheureuse catégorie des mouches du coche (même simplement en intention) des noms contemporains (même moi j'en aurais finalement trouvé facilement) parce que, alors que le ciel retrouvait sa sérénité, je suis rentré, ai vidé un tiroir contenant des paperasses et me suis contrainte à la petite demi-heure de sérieux consistant à faire ma déclaration d'impôts (avec Macron j'ai tendance à essayer de déduire tous ou presque tous les dons que je peux, et suis dans le courant de l'année relativement désinvolte à cet égard)
6 commentaires:
Je n'ai pas vu Eschylle dans le programme papier d'Avignon, reçu récemment... Peut-être Sartre alors ("Les Mouches") ?... :-)
ni l'un ni l'autre...
Vive les mouches du coche et surtout qu'elles n'hésitent pas à piquer fort.
Godart surtout si elles le font à bon escient
Verginia Woolf est à lire
Attendre le moment
Mohamed je ne m'en fait pas faute (là je crois que ce sont de très très courtes nouvelles alimentaires
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