mon égoïsme
ce matin parlait
d'âme légère
d'un bain dans le beau
de pensées sans but
libres, errantes,
profondes ou non
sans obligations
et en fait surtout
de bonbons
et mes trois jambes
dansaient le chemin
l'air était tendre
et puis j'ai croisé un homme qui portait son masque sur son coude... l'ai silencieusement réprouvé, me suis arrêtée, ai mis ma main sur ma bouche, ai réalisé que j'avais oublié le mien...
Culpabilité et fou-rire, ai tenté d'en acheter un au patron du Bar de la navigation... mais n'en avait pas... alors, main sottement en coquille devant ma face, suis rentrée dans la ville, ai rejoint la place des Carmes (j'ai presque hésité à aller en demander un à un ami en passant) et la petite pharmacie de la rue Carnot où, plutôt qu'une boite de jetables la pharmacienne m'a conseillé (pour 5 euros tout de même soit le prix d'une douzaine de ceux-ci, ce qui n'est pas le pire) un masque blanc formé de je ne sais combien d'épaisseurs d'un tissu imbibé... ai suffoqué, ai pensé que c'était une punition et suis rentrée, yeux exorbités, le laver, le mettre à sécher, me demander à qui pourrais le refiler (mais ce serait trop cruel).`
Et du coup j'ai oublié les bonbons (pastilles Vichy)
10 commentaires:
Avec la montée de l'extrême droite, pour laquelle la Macronie joue au chat et à la souris, la vente des pastilles de Vichy est promise à un gros succès marketing. :-)
Dominique, comme vais être parmi les premières régions touchées (le sommes déjà pour la grand Avignon plus ou moins) et comme les pastilles Vichy sont ma meilleure parade au tabac... vais éviter de lier ces gens à cette pauvre ville
Tel est pris qui croyait prendre. La brigade des répressions informatique n'étant pas encore opérationnelle, vous vous en tirerez pour cette fois ci par un simple blâme.
étais seule sur le bord du fleuve et quasi seule dans le court trajet intra muros et les policiers ferment l'oeil sur la un peu trop grande épidémie des "sans masque"... mais il y a la seule autorité qui me touche : la mienne (sourire)
Nous ne dirons rien, la main sur la bouche, contrit.
et punie par les masque insupportable
Merci pour cette belle promenade en herbes folles.
L'année dernière à la fin du premier confinement en ai acheté deux en pharmacie, masques en tissu blanc lavables et qui me coutèrent "la peau des fesses".... et tout comme vous, ni mon compagnon ni moi avons pu les supporter... confinés ils sont au fond d'un tiroir ;-)
oui, il m'a fait comprendre ceux qui trouvent le masque insupportable alors que bin les autres c'est une petite gêne mais que l'on doit assumer (et peut assumer)
gamine, va !
que veux-tu on retourne en enfance (le problème on a les deux rôles à jouer, sourire)
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