M'en suis allée, masque coincé dans la ceinture et tête chapeautée dans la chaude lumière de l'après-midi vers le cloître Saint Louis....
Munie de la liste des lectures en accès libres (traduire gratuites) de RFI dans un nouveau jardin et de France Culture à Calvet, avec le fol espoir, puisque le catalogue mentionnait « sur réservation », de retrouver enfin le plaisir, perdu depuis plusieurs années, du soir tombant sur les platanes de Calvet, du calme, des textes choisis ou écrits pour l'occasion parfois, des acteurs aimés qui sont parfois à leur mieux... bon, devant une jeune femme ahurie par ma demande incongrue, deux personnes consultées, verdict : gratuit mais pas vraiment de réservation (traduction si je passe devant Calvet vers 19 heures, verrais une très longue file d'attente de braves gens qui, sauf les tout tout premiers, s'entendront dire une heure plus tard : "il n'y a plus de place" parce qu'en fait c'est réservé, semble-t-il, à des amis, des initiés etc.. pour RFI je pourrais tenter pour une ou deux lectures sauf que ce sera plus loin, attente en milieu de journée au soleil, avant 11 heures et jardin inconnu... pas certaine d'essayer.
Pour allonger mon trajet (en fait ce fut nettement plus d'une heure) et pour le plaisir, notant sur mon chemin quelques traces de la transformation que subit la ville pour accueillir, au mieux, les visiteurs et festivaliers tant attendus, suis passée par la rue des Teinturiers entre autres pour voir les panneaux photographiés par Michel Benoît http://avignon.hautetfort.com/archive/2021/07/01/sen-enebi-140-6324785.html et j'ai dû mal regarder ou quelqu'un les a désapprouvés, mais, en tout cas entre la rue des Lices et la rue Guillaume Puy, n'en ai pas trouvé trace....
Et m'en suis revenue, constatant en achetant de la crème et des bonbons que suis dans une de ces années où ne supporte que de très rares clims discrètes... une pause sur un banc, un retour comme pouvais, âge et lassitude vertigineuse affichée, sous le sourire résolu, l'idée que vous ne trouverez certes pas sur Paumée une idée du festival, ou rien qui ressemble aux années passées, et que vais le vivre en bonne partie enfermée dans l'antre. Ceci dit la ville était aimable, c'est moi qui, la goûtant, n'étais pas à la hauteur.
12 commentaires:
IL faut laisser à la ville le temps de se préparer...
Vos billets seront des pass théâtraux sans besoin de prendre l'avion.
Les beaux jours de diction, chapeau, seront bientôt là ! :-)
pour le festivak, mon temps n'est plus ou il est autre Dominique...
Dans Paumée, on cherche d'abord les aventures de Paumée : qu'elle nous emmène au théâtre ou nous invite à regarder un zèbre ou une fourmi, c'est tout un(e).
Belles silhouettes en ombre chinoise et oeil baladeur pour images insolites Il est bon et sage de suivre son rythme ...autre
Merci Emmanuelle (mas égoïstement aurais envie d'avoir même seulement dis ans de moins et un peu plus de chevance... enfin ce matin au retenu uatre lectures (pas celles que voulais mais je découvrirais) dans le petit cloître du palais)
Arlette, justement avais un chouya dépassé mon rythme hier (et la foule n'était pas encore là, foule que je désire pour la ville)
moralité : drôle d'époque pour tous
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Ha cette dernière phrase, comme on y goûte fatigue et déception. J'adore suivre tes pas, être avec ce corps, cet esprit tantôt lassé tantôt vif et curieux, toujours à l'écoute de ce qui le traverse. Merci beaucoup Brigitte :-)
Rien de décevant -jamais- dans nos balades avec Paumée.
Fatiguée certes -le poids de l'âge-, mais toujours si curieuse et généreuse... et drôle, et çà j'aime. Alors, merci Paumée.
Claudine, et drôle d'poque qui désire et fait effort pour être enfin"normale' - courage (mais surtout aux jeunes, regardons les)
Isabelle suis cyclothymique (sourire qui s'excuse)
toujours trop gentille, Maria
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