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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, août 03, 2021

Dans les rues


Matin lavage cheveux, un poco ménage, une heure et demi ou plus pour arriver aux deux tiers du repassage en retard et une Brigetoun qui se tenait les reins, ou massait l'un des endroits rouspétants de carcasse, déjeuner, sieste en essayant de cerner mon idée pour le #L6 de l'atelier du tiers livre en l'incorporant dans ce qui se refuse à être un livre disant quoi que ce soit que je puisse deviner...


petites gifles

gentilles sur visage

d'un ventelet bleu

m'en suis allée dans les rues

récupérer des masques


à la poste, faisant longue queue, avec échanges gentiment souriants pour nous encourager, et un postier désolé me disant « vous n'avez pas lu, et bien entendu pourquoi l'auriez-vous fait ? Mais ils nous prennent notre boulot ou le partagent dit-on et c'est chez le Carrefour de la rue de la République » une petite plaisanterie, un au revoir et m'en suis allée...


très déçue en voyant un petit paquet (les boites de masques sont toujours en route comme prévu... un peu longuet peut-être)... et c'était visiblement un livre.


Rentrée dans l'antre, faisant frémir l'eau du thé, ai ouvert le paquet et trouve (j'avais oublié que je l'avais commandée) « la Cité des Dames » de Christine de Pizan que j'avais cherché l'autre jour dans mes casiers à livres, plus très sure d'ailleurs de l'avoir eu ni même lu....

et oui, d'après les premières lignes, il semble que j'ai beaucoup entendu parler de ce livre, mais ne l'ai jamais lu ou par trop oublié, donc vais m'installer avec elle

« Selon mon habitude et la discipline qui règle le cours de ma vie, c'est-à-dire l'étude inlassable des arts libéraux, j'étais un jour assise dans mon étude, toute entourée de livres traitant des sujets les plus divers. L'esprit un peu las de m'être si longtemps appliquée à retenir la science de tant d'auteurs, je levai les yeux de mon texte, décidée de délaisser un moment les livres difficiles pour me divertir à la lecture de quelque poète... » et s'en vient ensuite le manque d'estime des auteurs, même ceux qui ont réputation aimable, pour les femmes, même celles qui n'écrivent pas, mêlant au récit de sa lecture les petit faits de la vie quotidienne comme le ferait des siècles plus tard Virginia Woolf ou une autre. 

8 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

La Poste (avant qu'elle ne devienne "Banque postale") est encore soutenue par deux belles colonnes. Il paraît que le gouvernement a mis la main à la poche pour compenser en partie la baisse des flux du courrier : merci, not' bon maître !!! :-)

mémoire du silence a dit…

« La Cité des Dames », lu il y a une trentaine d'années, j'en garde le souvenir d'un livre d'une profonde modernité, écrit par une femme courageuse et de grande intelligence. Bon choix Brigitte, vous me donner envie de le relire.

Brigetoun a dit…

Dominique la grande poste d'Avignon : un grand bâtiment, selon les canons architecturaux de 'époque (pas si mal d'ailleurs et avec des fresques assez violentes comme couleurs mais typées d'Ambroggiani )

Brigetoun a dit…

envie venant d'une émission de France Culture (et croyais vraiment l'avoir lu... en fait ça devait être des fragments d'autres oeuvres)

Claudine a dit…

c'est encore l'été chez vous...
on pourrait dire la même chose de la peinture des dames
si déjà j'avais su transmettre une certaine méfiance, je serais comblée

arlette a dit…

Oui Chance d'être à Moras,je dois avoir ce livre en haut par ordre d'ancienneté de lecture !!! et ce n'est pas d'hier
Quant à la poste de la Rode à Toulon (qui est un exemple) je suis immédiatement déchargée de toutes formalités et prise en charge dès l'entrée ce qui n'est pas le cas ...aileurs (au Mourillon)

Brigetoun a dit…

Claudine, oui mais c'est moins l'été dans ma cour (chaleur oui mais lumière moins, le soleil regrimpe sur le mur)
et on pourrait dire même chose de tout dès qu'on met "de Dame" derrière

Brigetoun a dit…

Arlette, moi prise en charge nulle part, même si souvent un homme (jeune ou vieux, pas au milieu) ou une jeune femme insiste pour me laisser la place