M'en suis allée matin dans le soleil puissant et l'air qui n'est plus que tiédeur légèrement fouetté, après avoir prévenu le cabinet du médecin avec lequel j'avais rendez-vous que, si j'espérais bien qu'il me suive plus tard je ne passerai pas cet après midi parce que petit toubib mardi soir (étions tout un groupe d'orphelins venus chercher nos dossiers, le remercier et lui souhaiter la vie tranquille dont il a visiblement besoin) avait tenu me faire une ordonnance pour plusieurs mois, m'en suis donc allée payer mon loyer, passer à la pharmacie
et, après avoir salué le pied de Molière, comme un vieil ami prendre onze billets de concerts et autre à l'opéra... en attendant de pouvoir compléter mon programme de rentrée
et puis, dans l'après-midi, ai récupéré les photos d'une exposition « Sluggy me » qui se tient à la Collection Lambert, au premier étage de l'hôtel de Montfaucon, installation d'une jeune artiste Mimosa Echard, posant des touches de couleur, panneaux transpercés de lumière et petites coupelles au contenu élaboré semés dans le calme de ce grand espace de 600 m2.
Et comme suis un peu paresseuse, un peu davantage découragée dans mon rapport aux mots, j'emprunte ceux du site de la collection
« Peau de mouton, noyaux de cerises, perles en verre, paillettes, fleurs de châtaigniers, fleurs de Clitoria ternatea, coupures de journaux, écharpe synthétique, lycra, laque, acrylique, gloss – les éléments qui composent les œuvres de de Mimosa Échard se frottent, s’absorbent, se dissolvent, se mêlent, luttent, vivent et meurent en un seul et même instant suspendu, si bien que les agencements imaginés par l’artiste semblent n’apparaître que dans un des états possibles de leur vie sensible, capturés dans de véritables aires de transition... associations de matières, de substances ou de potions prélevées à même des mondes que le temps et l’espace semblaient avoir séparés à jamais dans nos esprits..."
(un article la concernant, datant un peu https://www.beauxarts.com/grand-format/mimosa-echard-la-sorcellerie-du-vivant/)
et m'en suis allée comme un mercredi sur deux à Rosmerta pour écouter ce qui se disait dans une réunion.
3 commentaires:
Ces toiles ont la légeté de l'été qui s'en va doucement...
:-)
Ô ! Quel magnifique travail pictural
en sortant du noir et blanc chargé de sens de Yan Pei-Ming une promenade agréable et puis en regardant mieux on se dit que c'est mieux que cette simple pause agréable
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