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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, décembre 07, 2021

Armes et assemblée


Honte à moi n'ai pas fait le repassage projeté, ai regardé/écouté avec une crainte navrée la proposition #12 de l'atelier d'été de François Bon, ai préparé cuisine, déjeuné, promené un chiffon en me demandant comment détailler ce dont je me souviens à peine ou mal (imagination venant au secours de la mémoire?), et puis avant de partir, ai repris deux courts textes avec hommes posant ou portant des armes


Allez ouvrir les tentatives de Christine Jeanney https://christinejeanney.net/spip.php?article1798 et là cliquez sur et soudain le 5 décembre https://christinejeanney.net/spip.php?article1798 , téléchargez le PDF, lisez (et qu'elle me pardonne de lui piquer une image et une citation)

« J’ai de la laine une énorme pelote bleu pâle et je sais ce que je vais en faire il y aura une capuche pour tenir chaud aux petites oreilles ce que je veux dire c’est que ces livres LE PANORAMA DE LA GUERRE seront maintenant traités ici comme de la laine . C’est une option . TRICOTONS les pages du PANORAMA DE LA GUERRE il est possible que cela fasse des capuchons pour oreilles . POSSIBLE . Taillons dans la gloire la victoire les combats . Provoquons un DISCOURS . Défaisons . Refaisons . Altérons . Reprenons dans l’optique avouée que les racines patriotiques présentes dans nos atomes regardées maintenant comme inutiles se DÉLITENT . »



et sans rapport, quoique, je mets en dessous un passage de la traduction de « les douze » d'Alexandre Blok traduit par André Markowicz dans le beau livre édité par Mesures http://mesures-editions.fr/product/les-douze/ avec de images de : Les Chats Pelés et une belle notice d'André Markowicz

«  – Qui va là ! Qui c'est qui bouge !...

Et d'un pas vainqueur, ils vont.

C'est le vent au drapeau rouge,

Qui festoie, devant, devant.


Le vent souffle à perdre haleine,

Sors de ta cave, bourgeois !

Derrière eux, le chien se traîne,

Miséreux, crevant de froid... »


Et puis m'en suis allée un peu avant cinq heures vers le théâtre des Carmes pour finir la mis en place de l'élément principal de ma journée, l'Assemblée générale de Rosmerta...

une joyeuse improvisation mais pas tant, suis tout de même ressortie pour aller, au moment où les lumières commençaient à s'allumer, vers le Carrefour proche pour essayer de trouver (et pour trouver des feutres larges pour les notes à afficher... qui n'ont pas servi – une longue vérification, délivrance de carte, encaissement des cotisations, trois gentes dames dont j'étais l'ainée avec une liste loufoque ce qui n'activait pas les choses – un commencement un peu en retard, comme il se doit, les compte-rendus des commissions avec questions (quelques) des non-bénévoles, une courte prise de parole rieuse de quatre habitants, des précisions sur l'attitude des autorités, et un long exposé des solutions envisagées, en cours d'exploration pour l'avenir (puisque nous devons en principe libérer les lieux à la fin de la période hivernale) dont je ne dirais rien.. pistes en cours... une volonté affichée de ne pas revenir à l'état précédent – jeunes testés en quelques minutes et mis à la rue, des votes à l'unanimité... il était neuf hures et demi, les ai laissé, moi, mes deux contemporains et les habitants aux chips et boissons et m'en suis revenue.



4 commentaires:

Anonyme a dit…

journée bien remplie (et belles couleurs de nuit)

Brigetoun a dit…

merci, je choisis les lumières les moins laides parce qu'il y a aussi des horreurs comme lumières de nuit des pères Noël ou d'autres bidules des boules massifs, constitués de multiples petite lampes aux tons agressifs, laids de jour, horribles de nuit

cjeanney a dit…

Merci grand grand grand Brigitte :-)) (tu es toujours si encourageante avec mes bricolages :-)))

Brigetoun a dit…

je n'ai pas osé ajouter ton long et beau poème... paru après que j'ai préparé la première partie du billet (je suis cossarde)