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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, décembre 08, 2021

Mardi 7 décembre 2021

 

L'était un ciel bleu

parfaitement pur

mais point trop profond...

pas un ciel de vent.

L'était un air doux,

non pas languide,

un ciel de saison

avec tendresse.

Une tendresse

que mon grand retard

ne méritait pas,

quand m'en suis allée

après dix heures.


M'en suis allée aux halles avec mon petit couffin, et l'idée d'un budget... ai tenu agréablement dans le budget, pas exactement dans le poids ajouté au couffin.


Et m'en suis revenue avec des arrêts méditatifs pour respecter carcasse moulue.


Journée quiète, ciel devenu blanc en début d'après-midi, tenter sur un texte un commentaire désiré, ce que j'évitais avec soin de faire, même avec les grands auteurs soumis à notre exercice, aux temps scolaires, me bornant à décider en mon fors intérieur s'ils étaient ou non pour moi, avec cette éternelle crainte mon avis soit soit sans légitimité et, s'il se risque à être teinté d'une sincérité passagère et forcée, de manquer d'urbanité. Rester dans ma perplexité devant une proposition du tiers livre. Me consacrer à des futilités plaisantes


et m'en aller, au soir, vers l'opéra, une place autre mais toujours au troisième étage, sourire un moment à l'idée que ce concert était proposé par « Musique baroque en Avignon ».

M'installer dans le plaisir d'écouter (bien) et de voir (de trop loin) David Fray au piano, Renaud Capuçon et son violon, dans deux sonates de Bach (BWV 107 et 106) belles bie entendu et différentes, la sonate n°4 de Schubert (coup de cœur comme presque toujours), la sonate n°1 de Schumann (véhémente, foisonnante extrêmement romantique) – n'en connaissais aucune – sympathiser pendant l'entracte avec la jeune femme assise à côté de moi...

un peu de Bach plein de douceur tendre comme bis.. et petit plaisir complémentaire, ai peut être trouvé deux chambres pour accueillir des garçons rosmertiens.


6 commentaires:

mémoire du silence a dit…

Beauté des photos 1 et 7
et des pentasyllabes

Capuçon, j'irai l'écouter avec Bellom le 18 (Fauré, St Saëns, Ravel)
Le 5 c'était Cassard et le Quatuor Hermès qui nous enchantèrent avec César Franck

Brigetoun a dit…

Comme le disait ma voisine en redescendant nos étages, une façon nécessaire d'éclairer nos vies

cjeanney a dit…

Que de bonnes nouvelles (les chambres pour les garçons) pour le coeur et pour les oreilles :-)))

Claudine a dit…

Oh quel beau concert ! et une rencontre utile on dirait...
Moi c'est samedi en huit... si... enfin si les planètes sont parfaitement alignées le Dieu du piano vient nous voir.

Brigetoun a dit…

Christine, pas encore sûr les chambres... elle a dit qu'elle se manifesterait, elle semblait toujours décidée quand nous nous sommes quittées sur la place, j'espère qu'elle ne réalisera pas trop ce que ça représente comme responsabilité (l'ai pas prévenue de l'expérience enrichissante mais accaparante selon les amies et amis qui hébergent)

Brigetoun a dit…

Claudine, le Dieu piano n'oserait pas vous faire défaut !