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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, décembre 12, 2021

Dans les rues du samedi après-midi


Amis, surprise

je fus par le vent

qui près du fleuve

s'ébattait gaiment.

Ai baissé le front

trébuché un peu

et j'ai avancé,

visage à l'abri.

Dans la grande rue

c'était la foule

petite et gaie

et jeune surtout

en désirs d'achat

ou portant paquets.


Amis, lasse étais,

ai trouvé béret,

bourbon, chaussettes

et lave-pont neuf,

m'en suis revenue,

ai perdu, je crois,

mon petit crâne

et tout mon désir

d'écrire.




13 commentaires:

arlette a dit…

Mais gardé belles formules savoureuses comme une pause dans le vent fou

jeandler a dit…

Le vent n'envole pas les pensées même dansant sur le Pont.

Brigetoun a dit…

Arlette, Pierre, amis, vous êtes trop gentils

Godart a dit…

"Foule petite et gaie", vous avez bien de la chance, la mienne de foule était dense et déprimante.

mémoire du silence a dit…

Oh ! mais, tout cela est beau et charmant.

Dominique Hasselmann a dit…

le "lave-pont", joli mot qui embarque... :-)

Anonyme a dit…

Amis ravis par vos mots jolis (sans compter le ciel bleu et les oursons trognons). Bon dimanche à vous. Catherine

entrez sans me frapper a dit…

Prenez soin de vous!

Brigetoun a dit…

je me demande si elle n'était pas gaie de ne pas avoir souci d'achat de Noël faute de chevances en bonne partie, Godart

Brigetoun a dit…

Maria, merci la lumière aidait

Brigetoun a dit…

Dominique mais objet qui devient assez rapidement minable (même en le lavant avec soin après qu'il ait lavé)

Brigetoun a dit…

merci Catherine

Brigetoun a dit…

"entrez sans frapper", ne fais que ça (enfin presque)