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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, décembre 09, 2021

mercredi 8 décembre 2021

Réveil de plus en plus tardif, repassage et pas grand chose d'autres... mon « élève » habituelle des mercredi ayant un rendez-vous, départ un peu plus tardif que d'ordinaire... et auparavant, pensant à certaines des décorations qui sont prévues pour flatter et réjouir le regard des enfants avignonnais (notamment un énorme père Noël fait de minuscules ampoules rouges) recopie – que cela me soit pardonné – un assez long passage lu la nuit dernière (parce que je garde l'émerveillement qui la précède que je n'ose espérer être capable de rendre ainsi) d'« Extérieur monde » d'Olivier Rolin

« Puis, vers la Mongolie, à l'est d'Oulan-Bator, le jour qui vient pose un boule de feu à l'horizon sous une autre noire (une grande « table d'ombre » hugolienne), qui bientôt se scinde en deux lames et au-dessus d'autres encore s'entassent un moment, couleur de pêche, puis d'un bleu liquide qui fonce jusqu'au bleu nuit à mesure que le regard monte. La terre en dessous sombre, pommelée de petits nuages. Comment tes voisins, ceux qui ont résisté au sommeil, peuvent-ils préférer regarder des histoires de vengeurs surarmés américains pou des comédies de moeurs françaises plutôt que ce spectacle somptueux ? Tu es si déshabitué des écrans que lorsque la lassitude te pousse, dans une chambre d'hôtel, à allumer la télévision (où, dans quelque langue que ce soit, il y a le volapûk de la vulgarité), tu te demandes, stupéfait, comment l'humanité, soumise à ce déluge de laideur, de grosses blagues, de rires fabriqués, de lieux communs satisfaits, de mensonges publicitaires, peut n'être pas plus anéantie et malheureuse encore qu'elle n'est. Elle est résistante finalement. » Même si, réagissant oh combien ainsi, et avec une force qui ne faiblit guère avec l'habitude, je me le reproche un peu in petto, me demandant de quel droit je juge que certaines choses qui attirent la foule sont d'un goût exécrable, avant de me conforter à l'idée qu'elles ne sont que parce que ceux qui les produisent la méprise, ou ont eux même un goût exécrable (sans compter que je n'ai pas une passion pour le Louis XVI gris giscardien – me souviens de Jours de France, et que j'aime les libertés prises avec le bon goût/bon ordre pour faire jaillir un peu de vie)


Après avoir nourri ainsi Paumée, m'en suis allée, sous un ciel qui après la pluie de la nuit, la couverte blanche du matin commençait à se crever en bleu, rencontrant en chemin le personnage le plus laid de notre décor, vers Rosmerta,


ai attendu en commençant à écrire ma contribution au #12 de l'atelier, dans le froid et la belle lumière de la cour, un élève remplaçant avec lequel ai pratiqué l'impératif négatif et les pronoms, construit quatre phrases sorties de soin imagination (je dois revoir ce jeudi soir avec un plus âgé, plus avancé.)...


une réunion de bénévoles assez longue, en sortant de laquelle ai salué la version éclairée de la dite mochetée.

4 commentaires:

mémoire du silence a dit…

Un Père Noël éclairé, mais un tantinet psychédélique :-)
préfère de loin la lumière qui se dégage de la photo 7

Brigetoun a dit…

moi ausi ! je me pelais en essayant d'écrire mais ce ciel me ravissait

Claudine a dit…

vive la mochetée : elle nous aura fait rigoler (liberté chérie bien vivante)

Brigetoun a dit…

je finis par la trouver familière