Matin en réveil presque tardif dans l'antre, légère reprise en main dudit, petit tour internet et deux tranches de pain d'épeautre, rouvrir un fichier abandonné pour la première proposition de François Bon pour le cycle dialogue, le refermer et se laver les cheveux... un peu de cirage, déjeuner, me gendarmer contre la familiarité grandissante des pigeons (en ai retrouvé un piétinant dans mon coin cuisine il y a quelques jours) – siester et reprendre les dernières images de vendredi dernier
avec l'exposition provisoire actuelle au sous-sol du Musée de la Romanité, intitulée « Etrusques, une civilisation de la Méditerranée » https://museedelaromanite.fr/exposition-temporaire, plus regardée que photographiée, et dont les textes accompagnant les œuvres se sont déjà déposés en état d'oubli se décomposant pour s'incorporer à ma vague culture antérieure sans que sois capable de formuler quelque chose de précis, si ce n'est pour cette cuve funéraire en albâtre, l'une de celles qui évoque Ulysse et les sirènes, identifiée par ma photographie, même si je ne l'ai pas retrouvée – manque d'attention sans doute – fascinée que j'étais par la richesse de ce que propose Google-images en cherchant à partir du nom de Musée Guarnaci de Voltera https://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_Guarnacci l'un des prêteurs, avec le Musée archéologique de Florence et quelques autres moins importants venant s'ajouter à la petite collection de Nîmes.
Me limiterai donc à ces quelques images de poteries (élève médiocre ai capté ce qui le séduisait plus que ce qui aurait pu m'apprendre), au plus beau à mon goût des trépieds, à l'élégance et la maigreur de ces chenets
à ce petit bronze qui marie la beauté plastique à ce qu'il me faut d'étrangeté, à ce casque
à ce sarcophage aux dauphins et à cette cuve qui lui fait écho.. mais ne montrerai pas les délicats bijoux qui, à l'aide de l'éclairage, ont défié avec vraiment trop de succès mon appareil.
Et sous un ciel qui jouait délicatement avec des idées bleues, avons pris la route, nous somme difficilement extirpés des ronds-points entourant Montpellier (longue expérience)
pour retrouver à Marvejols la dame de Grignan qui sortait d'une réunion préfigurant, entre autres choses je suppose, l'assemblée de notre association le lendemain...
et ce fut regarder la nuit s'approfondir puis se dissiper lentement sur la vue que j'ai aimée pendant les années où je fréquentais ce vieil hôtel, le seul qui avait encore de la place (carcasse devient maniaque et se trouve déboussolée par les changements, même confortables, de chambre), et comme mes fouilles depuis hier dans mes bouquins semblent indiquer que j'ai semé, à une date imprécise, le petit fascicule que j'avais sur les Etrusques, m'en vais écouter la conférence donnée par Giuseppina Carlotta Cianferoni ancienne directrice du Musée Archéologique National de Florence et commissaire de l'exposition à Nîmes le 15 avril dernier https://youtu.be/FJpEeZfnPVU.
8 commentaires:
Souvenirs d'un séjour scolaire à Tarquinia, berceau de l'Etrurie, lorsque j'étais lycéenne ... Merci Paumée ! Et bonne journée. Catimini
merci Catimini
beaux bronzes, beaux paysages... que demander de plus ? ;-)
Merci pour tout (les dauphins, qu’ils sont beaux) et aussi pour le lien vers la conférence (miam) :-)))
Dominique merci (et oui, ne rien demander de plus)
Christine merci ... (et le joli français de Giuseppina Carlotta Cianferoni)
Le bonheur d'une belle exposition...
si j'avais eu un peu de talent, j'aurais raconté Sorolla à Valencia
Claudine, là moi je suis frustrée !
(mais contente pour vous de ce voyage et cette exposition)
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