commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juin 22, 2022

Froid (bon j'exagère un peu) et blanc sale


une seconde nuit avec un début de fraîcheur, une lente montée jusqu'à 30° (ce qui ne nous était pas arrivé depuis belle lurette), un ciel mornement absent, un petit vent presque frais,


un couple de trottinettes conversant, les premières installations de groupes attendant la nuit... le coiffeur à l'oeuvre dans la cour de Rosmerta se refuse toujours à me raser la tête et B est toujours impeccablement disponible à l'heure prévue, plutôt content des tests passés hier... une heure et demi de travail pour découvrir ce qu'est un verbe, un sujet etc... Son problème est son côté Monsieur Jourdain, en tant qu'ivoirien il parle un français quasi parfait, meilleur que celui de beaucoup d'autochtones, sans avoir jamais été à l'école et s'il utilise les verbes sans problème oralement (ou presque) il se trompe quand on lui demande de le montrer dans la phrase et il dit tu « es » mais écrit « tu ai » ou « meparler »... finalement en construisant et déconstruisant des phrases avec des subordonnées... la lumière a jailli. Contents l'un de l'autre, nous nous sommes dit au revoir.

Et m'en suis revenue par les rues (où des petits signes du festival à venir commencent à se voir) pendant que le ciel se dégageait légèrement, ce qui ruinait mes espoirs d'une bonne pluie en début de nuit ou un peu avant minuit pour chasser la fête sur ma place... avais eu envie, en rencontrant un bon groupe rue Thiers, de leur demander de venir s'installer place Crillon, mais ne suis pas certaine que la ville aurait accepté qu'ils prennent la place du DJ programmé jusqu'à une heure et demi du matin (reste à espérer que le programme soit moins navrant qu'avant le Covid... et à préparer des disques pour faire un contre-feu à l'invasion des basses bien tonitruantes)


(en fait ce fut très supportable).

6 commentaires:

arlette a dit…

Bel espoir comme la.branche feuillue jaillissant du mur tout aussi inattendue que la conversation des trottinettes en français châtié Bravo ton billet est très plaisant

Brigetoun a dit…

un grand merci à toi et voeux de repos et de plaisirs dans "ta campagne"

Claudine a dit…

j'ai bien ri de la Tentatrice chauve

Brigetoun a dit…

merci Claudine

mémoire du silence a dit…

Chez nous hier en fin d'après midi suite à la canicule un gros orage de grêle, une avalanche de grêle, des balles de golf d'une violence, d'une quantité et d'une puissance inouïe, tout est ravagé... et depuis l'on nettoie et l'on essuie, l'on ramasse et l'on broie, l'on cicatrise et l'on sauve ce qui peut l'être... ce matin à 10h des amas de grêlons n'avaient pas encore fondu... la nature est résiliante à ce qu'il parait, mais qu'est-ce qu'on lui fait subir... enfin bref le potager est laminé et les fleurs aussi... les arbres : feuilles hachées, branches fracassées... vive la vie...

Brigetoun a dit…

oh navrant ! ça a l"air idiot de dire je suis si désolée... mais que faire d'autre ?