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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, août 24, 2022

Tercets mirlitonnant sans rime ni raison


La lumière qui s'en vient raser

le jour heurte chaussée et dalles

éblouissant visages hissées


Jambes tremblant un peu de l'effort

bras hérissés sous le petit vent

je laisse derrière moi l'ombre


Les fortes chaleurs des mois d'été

dont mon corps se souvient encore

ont flétri même les fausses fleurs


Fière et contente après le kiné

plantée à côté de Molière

goûter la tiédeur de l'air calmé


Au dessus des corps des touristes

le clin d'oeil ou salut amical

du trou noir dans les pierres chaudes


La fin de matinée sereine

quand le soleil se fait caresse

de belle chaleur sans calciner

16 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour la poésie des mots et des photos !

Brigetoun a dit…

Marie Christine merci (double merci ?)

Dominique Hasselmann a dit…

Belles enjambées, imagées et scandées... ;-)

Brigetoun a dit…

merci Dominique

Godart a dit…

Sérénité d'une poésie de fin d'été et de la promesse annoncée d'un septembre bleuté.

mémoire du silence a dit…

Bravo, merci ... C'est très beau
Vous êtes en forme ce matin

Brigetoun a dit…

Godart, bleuté sans être écrasant

Brigetoun a dit…

Maria, merci (sourire)

Anonyme a dit…

Vous lire depuis le corps à suivre vos pas. Merci.

arlette a dit…

Un petit air tout léger passe par ci par là

Claudine a dit…

après la chaleur écrasante comme un souvenir d'enfance, la tiédeur des pierres comme un souvenir de vacances et, cachée dans un antre noir, une belle âme
une petite sonate BWV 1018 de Bach pour elle <3

Brigetoun a dit…

merci Anonyme (sourire) et pus vous savez je ne vais pas trop vite

Brigetoun a dit…

Arlette, oui nous avions un petit vent (un peu trop fort tout de même le matin près du fleuve)

Brigetoun a dit…

Claudine la chaleur revient (mais pas encore écrasante la nuit) mais Bach reste

r.t a dit…

Ce mirliton touche avec tant de grâce
ses vers, comme ses images !
Je l'ai suivi joyeusement au long des rues.

Brigetoun a dit…

merci à vous