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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, novembre 23, 2022

Broutilles et Opéra


Temps somptueux et beau chahut sur le chantier ce matin.. finalement assez peu durable. Fatigue grande et sans raison, tâches domestiques, sortir et défriper deux manteaux... Préparer sac pour blanchisseuse/teinturière en pensant à tout ce que dois rapporter de chez elle. Mais après les pâtes de midi m'allonger un peu et siester avec profondeur et durée telles que j'en sors anéantie (sourire)

Reprendre lecture des contributions carnets du tiers livre tout en me disant que ne marche pas assez et que c'est la cause de cette lassitude. Mais avec ma grande auto-indulgence me résigner à cette paresse et m'installer pour écouter Georges Didi-Hubermann pour la première de ses conférences du second cycle « Faits d'affects » au C.R.A.L. https://youtu.be/f99x1ZG-Jz4, bec ouvert comme chaque fois en suivant ses mots et regardant son sourire qui rend intelligent... avant de préparer souper, me changer



et m'en aller vers l'opéra pour assister, avec plaisir anticipé puisque Haendel, depuis le troisième balcon à « Rinaldo » que n'avais jamais entendu, son opéra à partir de la « Jérusalem délivrée » .


Une reprise du spectacle mis en scène de façon fabuleuse par Claire Dancoisne et La Co(opéra)tive créé à Quimper, repris à Nantes en 2018 avec l'ensemble Le Caravansérail et Paul Figuier (Rinaldo), Blandine de Sansal (Goffredo), Maïlys de Villoutreys (Almirena), Aurore Bucher (Armida), Timothée Varon (Argante), Rita Tchenko et Marion Zaboitzeff


J'avais touvé un article de Téléramaun article de Télérama (un article de Télérama https://www.telerama.fr/musique/rinaldo,-de-haendel,-nous-en-met-plein-les-yeux,n5456037.php)

deux photos de Laurent Guizard ci-dessus et ci-dessous



et un teaser présentant la représentation à Rennes à Rennes avec une distribution différente de celle de ce soir



et ne saurais en parler qu'en vous priant d'imaginer ce que donne sur petite vieille qui aime la musique baroque et la féérie quand elle n'est pas dégradée sous l'influence de Disney (qui en fait accepte de re-devenir analphabète comme dit Georges Didi Huberman | tout d'abord, cela se complexifie ensuite | et me laisser aller aux émotions ou à l'émouvoir comme un enfant), ce que je recopie dans le programme

« Notre époque raffole des guerres néo-médiévales … Alors que nous nous grisons de combats à l’arbalète, de dragons et de royaumes mystérieux, l’opéra baroque verse plutôt dans les liaisons dangereuses entre magiciennes sexy et valeureux chevaliers. Ce Moyen-Âge qui nous fait rêver, nous comme Haendel, c’est un monde où tout semble possible… et qui n’est pas si loin de nous.

.

En Angleterre, l’opéra dépérit depuis la disparition de Purcell en 1695. Dès l’arrivée de Haendel à Londres, le compositeur sans peur et sans reproche sabre en deux semaines une partition sublime où les aventures du chevalier Renaud et de la magicienne Armide invitent aux duos d’amour, à la folie, à la fureur, font vibrer trompettes et tambours alors que la danse des machineries baroques s’enchante d’un lâcher d’oiseaux vivants. Le triomphe de Rinaldo ne se fait pas attendre et l’air bouleversant « Lascia ch’io pianga » passe à la légende.

sauf qu'en fait de féérie si ce n'était pas celle de Disney c'était celle du l'héroic-fantasy et que les idées de mise en scène si elles nous ont fait rire agréablement (au premier degré comme dans les comédies à la chaine du début d'Hollywood) alourdissait un peu la musique de Haendel dont l'exécution manquait un peu de rebondissement... mais les chanteurs différents de ceux écoutés par le critique de Télérama, sauf Argante (je lui laisse le soin de décrire les machines, décors etc...) étaient à la hauteur.


6 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Ah oui, Didi-Huberman, un intellectuel de haut-vol (on peut le lire aussi sur AOC), ce qui est rare en cette époque épique, heureusement la musique est là, et Haendel n'est pas du tout un mauvais choix !!! :-)

Brigetoun a dit…

A vrai dire Haendel c'est plus une chance qu'un choix... malheureusement ce n'est pas moi qui fait la programmation de l'Opéra du Grand-Avignon (sourire) mis là j'étais d'accord !

mémoire du silence a dit…

Oh !!! Merci merci pour cette belle note et ses liens intéressants pour les uns et beaux pour les autres...

Brigetoun a dit…

là vous exagérez légèrement Maria (sourire)

Claudine a dit…

Oh Haendel, je vais l'écouter le 6 décembre avec T. Dunford, découvert ici chez vous <3 <3 <3

Brigetoun a dit…

Claudine une autre facette - vous souhaite plaisir