Ce serait après le mur d'eau dégringolant un peu avant l'aube sur le carrelage avec telle violence que son bruit couvrait les efforts du tonnerre... ce serait après le séchage de l'eau invasive et des petites saletés qu'elle charriait, la douce tiédeur d'un après-midi, les feuilles mortes d'or bruni sur les dalles et leurs soeurs transpercées de lumière contre le bleu dur du ciel.
Ce serait, fruit hors saison dans l'arbre, un bouquet d'étincelles de papier, ce serait, prisonnier de la pierre, un oiseau tendu de désir.
10 commentaires:
Heureuse de vous revoir au soleil de novembre chère Brigitte.
et grand merci d'être si fidèle Marie Christine malgré mes caprices
Merci pour ce beau retour poétique ! :-)
et merci à vous Dominique pour le plaisir du souvenir des balançoires
Oui oui les petites incursions FB ne suffisent pas à paumée...tu nous donnes des habitudes ...
capricieuse suis (et incorrigible)
Beauté des mots et des images
et heureuse de retrouver vos "ce serait..."
Et ce fût !
Maria suis très "ce serait" en ce moment (sourire)
Pierre merci
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