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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, novembre 02, 2022

Ier novembre

 

Ce serait après le mur d'eau dégringolant un peu avant l'aube sur le carrelage avec telle violence que son bruit couvrait les efforts du tonnerre... ce serait après le séchage de l'eau invasive et des petites saletés qu'elle charriait, la douce tiédeur d'un après-midi, les feuilles mortes d'or bruni sur les dalles et leurs soeurs transpercées de lumière contre le bleu dur du ciel.


Ce serait, fruit hors saison dans l'arbre, un bouquet d'étincelles de papier, ce serait, prisonnier de la pierre, un oiseau tendu de désir.

10 commentaires:

Marie-Christine Grimard a dit…

Heureuse de vous revoir au soleil de novembre chère Brigitte.

Brigetoun a dit…

et grand merci d'être si fidèle Marie Christine malgré mes caprices

Dominique Hasselmann a dit…

Merci pour ce beau retour poétique ! :-)

Brigetoun a dit…

et merci à vous Dominique pour le plaisir du souvenir des balançoires

arlette a dit…

Oui oui les petites incursions FB ne suffisent pas à paumée...tu nous donnes des habitudes ...

Brigetoun a dit…

capricieuse suis (et incorrigible)

mémoire du silence a dit…

Beauté des mots et des images
et heureuse de retrouver vos "ce serait..."

jeandler a dit…

Et ce fût !

Brigetoun a dit…

Maria suis très "ce serait" en ce moment (sourire)

Brigetoun a dit…

Pierre merci