pieds maladroits, canne, sac de draps qui veut se prendre dans les jambes, vitrines avec ou sans fleurs qui n'en sont vraiment pas.
Et pour faire suite à hier et accentuer l'ennui, tant pis, les deux derniers paragraphes du #6 de l'atelier sous l'une des photos rapides et mal cadrées
Noyée de lumière ou surexposée l'image dont les deux tiers sont occupés par un groupe de profil composé d'humains au milieu de leur âge en vestons ou manteaux classiques avec chapeaux ou cheveux légèrement désorganisés par l'air libre mains dans les poches ou bras croisés écoutant avec attention un orateur situé hors champ quelque part au delà de l'homme qui occupe le dernier tiers à droite de cette photo non cadrée venu en gros plan exposer de face un cou de taureau surmonté du bas d'un masque noir au dessus d'un décolleté nu et du haut d'un pardessus déformé par le mouvement du bras qui vient se croiser avec son jumeau hors de l'image.
L'appareil en avançant porté avec distraction a rendu très légèrement flou le personnage qui se trouvait là sur son chemin vers le cortège à rejoindre après un petit réglage et qui occupe une grande partie de la photo en gros plan vu de trois quart dos personnage qui s'il est immobile sur le trottoir mains dans le dos de son léger blouson noir comme l'est le béret enfoncé sur les oreilles ne dégageant qu'un grand front nu au dessus de petites lunettes rondes et d'un masque blanc soigneusement mis semble être partie prenante de la manifestation guettant peut-être un groupe auquel se joindre pendant que défilent en partie masquée par lui mais s'éloignant en biais sur la partie droite de l'image la petite foule hétéroclite mélange de corps plaqués les uns sur les autres par le zoom en une seule image mêlant les chevelures féminines les casquettes les vêtements hétéroclites les peaux noires claires ou bronzés quelques cartons brandis de travers portant sans doute des slogans sur la face invisible tapisserie grossièrement tissée d'où se détachent une main ponctuant un argument dans une de ces conversations particulières que charrient toujours en dessous des slogans ou des chants esquintés les manifestations et surtout les dessous de semelles relevées par les pas qui propulsent l'ensemble.
2 commentaires:
Ces hommes en chapeaux semblent sortis d'une manif du Front Populaire en 1936... l'Histoire bredouille !!! :-)
oui pas même look que les autres (ne sais plus de quoi il s'agissait)
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