commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, février 28, 2023

Quelque pas dans le début de nuit vers Utopie.s chez Utopia


ciel indifférent ou auquel j'étais indifférente.. jour quasi studieux et sortie à presque dix neuf heures,


vers Utopia-Manutention, en faisant un détour afin d'allonger un peu le temps de marche, dans les rues frigorifiées, pour assister à la séance organisée par la Ligue des Droits de l'Homme de deux des épisodes de la série documentaire baptisée « Utopie.s » réalisée par Henri Poulain (qui était présent), écrite par Lauren Boudard, Julien Goetz, Sylvain Lapoix et Henri Poulain, série présentant, pour tenter de nous éviter un repli désolé et un renoncement devant toutes les preuves de dureté, de conceptions imposées et d'absence de bienveillance par notre monde, l'exemple de lieux où se trouvent solidarité, égalité et respect du vivant, projet du collectif DataGueule poiur réveiller un désir d'utopie

J'ai trouvé sur https://www.youtube.com/user/datagueule ce court teaser qui présente l'ensemble



ce communiqué de presse https://www.francetvpro.fr/contenu-de-presse/45287550 et ce lien vers une plateforme où tous les épisodes sont visibles https://www.france.tv/slash/utopie-s/

Etaient présentés ce soir (photos prélevées, comme les résumés, sur le site d'Utopia http://www.cinemas-utopia.org/avignon/ )


« le mouvement des sans-terre »

Depuis 38 ans, le Mouvement des sans-terre crée des espaces d’égalité, de souveraineté alimentaire, d’éducation et de partage pour celles et ceux qui n’avaient plus rien. Plusieurs centaines de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants se bâtissent chaque jour, aux quatre coins du Brésil, une vie libre et choisie.
Intensément féministes, écologistes et égalitaires, ils se confrontent quotidiennement à la brutalité de l’agro-business et à la folie de Jair Bolsonaro. Leurs seules armes sont l’agro-écologie, l’éducation, la solidarité et la démocratie. Dandara, Moar, Kaleen, Déborah, Helen, nous ont emmené sur ces terres occupées, réappropriées. Des terres d’accueil, littéralement, où la vie reprend racine.


« Sarayaku »

Sarayaku est un territoire et un peuple situé au nord de l’Amazonie, au sud de l’Équateur. Les membres des sept communautés - et autant de communes - qui le constituent défendent leur culture Kichwa et « la forêt vivante » contre les tentatives, sans cesse répétées, d’extraction pétrolières.

Aux côtés d’Abigael, Ilda, Angun et Tupac nous avons découvert une utopie aussi luxuriante que l’immense forêt qui l’abrite. Démocratie directe, transparence, égalité de toutes et tous, luttes juridiques, physiques s’il le faut, défense du vivant et de la biodiversité, maîtrise des outils de communication politique, préservation des coutumes mais aussi questionnement de certaines traditions jugées trop « machistes »… la vitalité des combats des Kichwas de Sarayaku est d’une intensité stupéfiante.

Une rencontre était prévue ensuite avec Henri Poulain et du collectif « la grande chamaille » créé pour animer régulièrement des discussions autour de films dédiés à la défense des Droits humains par des membres d'Amnisty International, de la Ligue des Droits de l'Homme, du MRAP, du Mouvement de la Paix, de l'Observatoire international des Prisons et d'Utopia. Et pour une fois ça se tenait grâce à Henri Poulain qui se refusait à poser à l'expert en géostratégie, à généraliser, qui laissait affleurer les points plus sombres comme, pour les sans-terre l'alcoolisme d'une patie des hommes, raison pour laquelle, ce qui n'était pas prévu, les femmes sont beaucoup plus présentes dans le film, et pour les hommes les plus jeunes – cela d'ailleurs dans une réunion-débat du campement une femme le signalait et prêchait pour qu'on leur apprenne en quoi ils se fourvoyaient, le bolsonarisme d'une forte partie sans doute par culte de la virilité... la démocratie du mouvement aussi qui est passablement verticale (fondation en un autre temps) – mais ceci ne primait pas sur la qualité de ces luttes.

Suis partie pourtant un peu avant la fin, carcasse promettait d'en avoir marre et je redoutais le souffle froid rue de la Peyrolerie plus qu'il ne le méritait.

8 commentaires:

jeandler a dit…

La froidure est bien réelle au détour des rues.

Brigetoun a dit…

oh que oui ! et j'avais gants bonnets et mon plus gros pardessus (si lourd que perds deux centimètres)

Godart a dit…

Merci pour ces photos de nuit d'Avignon, vous avez bien du mérite à sortir à des heures tardives. Ce n'est pas encore la foule du festival ! Le mouvement des sans-terre fait parti de ces organisations qui nous donne confiance dans la part d'humanité dont nous avons tant besoin.

Brigetoun a dit…

Oui Godart... et qui dure (et vqa se renforcer avec retour de la gauche

Claudine Chapuis a dit…

L'utopie, ce dont on voudrait nous priver alors que c'est ce dont nous avons le plus besoin et maintenant plus que jamais. Mais le plus petit endroit où on la convoque entretient la flamme…
Belles photos, températures glaciales ressenties ("Ressenties" dans le langage des services de l'État, c'est ce qui sert à évaluer à quel degré de température on déclenche l'ouverture des gymnases pour les gens qui dorment dans la rue). Bonne journée Brigitte. Claudine C

mémoire du silence a dit…

MERCI !!!

tanette2 a dit…

Belles photos d'Avignon et magnifique ambiance dans cet antre cocooning.

Brigetoun a dit…

merci Caudine (oui et là c'était un peu plus que ressentie)

merci Maria, merci Tanette