passer le jour, agir un peu, penser de même, lire... et m'en aller en fin de journée vers le théâtre des Halles pour utiliser enfin un des billets pris au début de la saison (après quatre renoncements)
et pour rire et me défaire si j'en avais des légendes, des histoires, des admirations que l'humanité a inventé avec plus ou moins de talent et de réussite pour tenter de dresser de belles narrations face au chaos du monde, regarder comment Théodore Oliver met en scène, dans un texte écrit collectivement, « la Fabrique des idoles » avec Chloé Sarrat, Simon Le Floc'h et Quentin Quignon de la Compagnie MegaSuperThéâtre de Toulouse https://www.megasupertheatre.com/voir-ce-quest-mst dans une coproduction de bon nombre de théâtres qui arrivait jusqu'à nous.
Je reprends, sous la photo de Pablo Baquedano le texte de présentation qui figurent sur le site du théâtre « Afin d’échapper au chaos du monde, notre cerveau a mis en place un stratagème très efficace : construire des fictions, des récits pour tisser une logique narrative dans laquelle notre existence aurait un sens. Nous pouvons ainsi évoluer dans un monde quasi cohérent, et survivre.
Trois comédiens incarnent, à leur manière, une demi-douzaine de grands récits, de la Chanson de Rolland à l’alunissage d’Apollo XI. Tour à tour joueurs, croyants, conteurs, ils entraînent le public dans une traversée joyeuse et drôle qui éveillera en chacun des questionnements sur ses propres croyances. »
ou, sur la page Facebook du MST « Quelle joie de replonger dans notre affaire ! Quelle joie de tisser ce spectacle, de faire des choix, de renoncer à tout ce qu’il ne sera pas, de chercher encore et de comprendre petit à petit comment circule le sens. Quel privilège de pouvoir continuer à faire du théâtre de recherche : de tenter de toucher la cible sans viser le middle.. »
Il y a des scènes et lectures, du mime-danse, des voix enregistrée en direct pour être mimée par d'autres, des costumes presque improvisés, de la guitare et une bande, de la fausse gaucherie, des sauts dans le temps des allusions au contemporain, le Christ vient se télescoper avec Charles Manson, on rit, on peut penser, on peut penser et rire... cela faiblit un peu à la fin, fatigue mienne ou le monde des Gafam et autres qui nous lasse trop pour être comique.
4 commentaires:
Le théâtre d 'un théâtre où combattre avec les mêmes armes de dérision ..absurde j'aurais aimé
il semble que ça ait été le cas général (pas un triomphe mais des sourires contents)
Juste du théâtre ! Oui. "Rien de plus futile, de plus faux, de plus vain, de plus nécessaire que le théâtre." (L. Jouvet)
en fait rien de plus salubre que le théâtre, sauf celui de boulevard et encore
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