des nuages ont traversé, parfois, le cel de la cour mardi, le vent chantait avec conviction hier soir et en début de nuit... ai vu en sortant de la douche du bleu sur la cour, ai pensé que le froid que je ressentais m'était intérieur, mis un petit pull de soie côtelé à toutes fins utile, une jupe large et légère parce que pensais que le souffle se faisait doux, ai posé un masque sur mon nez et ma bouche en pensant aux pollens et autres, ai endossé avec hésitation un veston de toile en me disant que c'était ridicule.
Le vent frais, plus que frais, a mimé l'intention de me refouler quand j'ai franchi la porte sur la rue, les passants portaient chandails, cardigans, manteaux pour certains, et se riaient des foucades subies... du moins dans mon quartier
Cela se calmait ensuite, restait un ventelet joueur et frais. N'ai pas marché une heure, ai fait courses utiles, et suis redescendue vers le fleuve lentement, dans l'air que l'heure attiédissait, luttant contre les embardées auxquelles voulait me contraindre le vent qui avait jonché les trottoirs de chatons et branchettes de platanes.
Au reste ma volonté de poser les mots que croyais avoir prêts pour le #6 de l'atelier s'est évanoui ou plutôt endormi avec une conviction que n'ai pas eu l'énergie de vaincre.
6 commentaires:
Ce petit vent coquin a cédé devant le gris pluie gris ronchon et les touristes pour 4 jours ...gardent shorts et tenues légères.. sur la corniche
Des mots que le vent envole.
ce matin; Arlette, ciel blanc semble-t-il, réveil avec deux heures de retard et concert de toux à se plier en deux... Va s'améliorer et j'ose espérer pluie
Pierre, le vent aidé pae ma sottise 'sourire)
Désolée pour cette toux intempestive lisopaïne..sirop.. la panoplie du parfait tousseur
merci Arlette
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