Ciel gris, pluie, la terre est heureuse, dimanche à côté du monde
Vaquer sans acharnement (euphémisme), écouter des cantates et airs baroques, lire quelques articles du Monde, écrire le premier jet d'un bidule promis parce que la semaine à venir devrait être assez occupée et puis, comme samedi j'ai fini de tourner en rond autour du #6 de l'atelier « techniques » de François Bon et l'ai mis en ligne, comme sont publiées les données du #7 mais que n'ai pas envie de les regarder avant petites obligations personnelles, vidage du crâne et tri de photos, recopier ici ma contribution au #5 (remâcher)
une petite phrase
La lumière de dix heures du matin pose un éblouissement sur les pavés, la glycine explose avant son déclin, la peau du visage se ferme au contact du petit froid aigre de l'air.
Je relis avant de poursuivre peut être, je grimace, je vois où ça grince, je ne vois pas comment lisser les fronces disgracieuses à moins de recommencer, je vais faire un tour, j'épluche une carotte, le temps s'écoule.
Le soleil de dix heures du matin monte victorieusement, ses rayons obliques ricochent sur les pavés éblouissants, la glycine explose avant son destin, la peau du visage se rétracte sous le petit froid aigre de l'air.
C'est encore très maladroit et j'ai perdu le petit rythme ternaire. Le déclin s'est transformé dans un moment d'inattention et par la volonté de mes doigts en destin. La nouvelle division n'est pas si mal, la gaucherie reste... quant au destin je me demande si ne vais pas adopter son irruption qui n'est jamais qu'une accentuation du déclin.
Au mitan de l'asension du soleil la frappe oblique des rayons ricoche sur les pavés éblouissants, la glycine opulente explose avant que ne l'efface le destin, le visage offert au jour se rétracte sous l'aigre toucher froid de l'air.
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