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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juillet 22, 2023

Festival – jour 17 – deux femmes, deux hommes et rien d'autre

 

ou presque rien... parce que j'ai profité de ces jours plus favorables pour m'en aller échanger deux draps et une robe que je ne sais repasser contre quatre draps et deux robes

journée un peu brumeuse encore, avec des tentatives de lecture et des envies de spectacles ou autres que je repoussais sagement,


avant de m'en aller, comme prévu, vers le jardin de la Vierge du Lycée Saint Joseph parce que tout de même m'étais offert un billet pour la quatrième série de « Vive le sujet ! » ne pouvant me passer complètement des quatre programmes de ces capsules de deux courts spectacles plus ou moins expérimentaux parce que cela me reste indispensable même maintenant qu'ils sont devenus incontournables et que mon cher vieil ami/régisseur n'est plus là.. 

deux courts spectacles, deux duos, de la douceur (surtout pour le second)

avec des photos de Christophe Raynaud de Lage 

Rien d'exceptionnel deux femmes

S’il n’y a rien d’exceptionnel, qu’avons-nous à partager ?  
Sans virtuosité, sans tourner sur la tête, sans style magnifique et sans sortir les grands mots, qu’est-ce qui fait danse, et de quoi parle-t-on ?

Balkis Moutashar, chorégraphe et danseuse, invite Lucie Rico, autrice, pour un duo mêlant les mots aux mouvements. Un duo fait de gestes discrets, de petites modulations et de légers arrangements, à la recherche de la saveur particulière d’une certaine simplicité, et de ce qui se joue en dessous de l’extraordinaire, du prodigieux, du remarquable ou du supérieur.

Lucie Rio disant ses mots et les prêtant à Balkis Moutashar, l'accompagnant le plus souvent dans sa danse, en mineur ? Balkis Mourashar disant les mots de Lucie Rio et dansant, une danse d'élans réfrénés, anguleuse et puis parfois une irruption de la fougue et de la malice qui en fait presque deux gamines


For the good time deux hommes

Partant de son désir de créer une rencontre imaginaire avec le feu chorégraphe allemand Raimund Hoghe, Mohamed Toukabri invite à ses côtés sur scène Luca Giacomo Schulte, artiste visuel et ancien collaborateur artistique de Hoghe. De leur rencontre naît un cheminement poétique et contemplatif à travers une expérience personnelle et universelle à la fois que Toukabri et Schulte partagent depuis peu : le deuil. La perte d’un père pour l’un, celle d’un partenaire artistique de presque trente ans pour l’autre, leurs chemins se croisent là où leur douleur se reconnaît. Comment continuer à faire vivre la mémoire d’un être cher qui nous a quittés ? Quels gestes et rituels peuvent éclore de cette douleur partagée, et ainsi tisser des liens entre les inconnus d’hier ? S’inspirant de thématiques abordées par Raimund Hoghe – telles que la présence des absents, se souvenir, l’amour, la mort et la vie – ' For the Good Times est une invitation à célébrer le temps qu’il nous reste ensemble. Luca Giacomo Schulte dispose quelques objets pour le rite, a joué son rôle dans la chorégraphie, s'efface,soutient parfois Mohamed Toukabri dans sa danse merveilleusement lente et douce, la touche de tragique, discrète, n'intervenant qu'à la fin.

Retour un peu comme peux... pas encore ça et mes vagues velléités de prolonger par un petit spectacle s'effaçant tranquillement.


2 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Le minimalisme a du bon.
Et les affiches papier (une des marques du festival) encore de l'avenir... :-)

Brigetoun a dit…

pour es affiches ça ne saute pas aux yeux mais il y a une limitation, un quote pour chaque compagnie (évite les superpositions)