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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, juillet 13, 2023

festival jour 8 – trop de photos autour d'un spectacle et une rencontre (beaux tous deux)


départ vers onze heures en marche un peu trop flânante parce que me croyais très en avance (l'étais mais n'avais pas prévu l'assez inconfortable longue attente des spectateurs avec billet soucieux d'avoir assez bonne place)


vers le théâtre des béliers (l'un des deux théâtres permanents de la ville où ne suis jamais allée) pour assister, parce que voulais faire visite de courtoisie (un moyen comme un autre de faire un tri préalable dans la masse de spectacles sans passer des heures à étudier l'énorme programme du off) et parce que j'avais entendu dire du bien de ce spectacle l'année dernière, à « Je m'appelle Asjer Lev d'Aaron Posner d'après le roman de Chaïm Potok, dans une adaptation et mise en scène de Hannah Jazz Mertens



Asher Lev dessine comme il respire. L’histoire d’un jeune juif orthodoxe de Brooklyn, qui, aux portes du monde prodigieux de l’art, devra choisir : obéir aux exigences des siens et à son éducation religieuse, ou s’abandonner à son destin exceptionnel. Une pièce sur les affres de la création et les déchirements intimes, culturels et spirituels.

« En tant qu’artiste, tu n’es responsable de rien, ni de personne, si ce n’est de toi et de ta vérité. »

texte de la présentation sur le site du théâtre. Du bon théâtre américain, avec thèse sans excès (quoique rien de moins que le génie, l'affrontement avec son entourage et son être pour acquérir sa liberté tout en aimant ses proches que l'on outrage involontairement, la lutte intérieure entre le jeune hassid et l'artiste qui veut s'affronter à toute la tradition de la peinture occidentale etc...), une mise en scène discrète, trois bons acteurs et une salle applaudissant debout (moi je cherchais surtout à rassembler jambes sacs et canne sans cet enthousiasme délirant mais en pensant c'est tout bon)


Retour en faisant détour pour quelques courses de base. Déjeuner tard, une très courte sieste



et départ avec un sac contenant d'anciennes élégances en bon état que ne porte plus depuis longtemps et n'aurais sans doute jamais plus portées pour la friperie au profit de Rosmerta lors du bal du 14 juillet. Suis tombée en pleine réunion avec les arrivants les plus récents et donc ne me suis pas attardée ce qui fait que j'ai un tantinet tourné en rond cherchant un sac d'été simple ou panier avec petite poche pour mes clés et ma monnaie dans toutes les boutiques et friperies sur mon chemin sans rien trouver qui me convienne


parce que j'étais très en avance pour mon rendez-vous avec une amie/tweeter, kamikaze que j'ai sans doute, comme toujours, inondée de mots (je suis pourtant pleine de bonnes résolutions avant et navrée ensuite). Qu'elle soit louée pour sa bonne grâce !


Rencontre qui outre son agrément a eu l'effet de ramener dans le ciel un peu du bleu qui nous avait quittés ce jour. (et j'ai finalement trouvé en rentrant un sac en paille tressée un peu trop grand mais moins que les autres proposés et avec quelques fils légèrement brillants qui me navrent mais deux poches, alors ...)

4 commentaires:

jeandler a dit…

Le théâtre dans la rue. Le bel été en costume.

Brigetoun a dit…

grand merci pour ton passage

mémoire du silence a dit…

Et la fête continue !!!

Brigetoun a dit…

jusqu'au 30 pour certains spectacle
mais avec modération de ma part parce que tourne au squelette et que l'âge fait de ma chère chaleur une ennemie.