et j'en resterai à la première partie de ce qui est exposé au premier étage avec le choc, arrivée sur le beau palier du grand escalier de pénétrer dans le couloir tortueux et encombré du « sas de contamination »de Thomas Hirschhorn, reconstitution d'une œuvre créée pour l'inauguration de la Collection en 2000
Questionnant sans cesse le rôle de l’art dans notre société, Thomas Hirschhorn réalise ici une installation qui s’entend comme une architecture que le spectateur pénètre et éprouve.
Conçue pour être présentée dès les premières salles du bâtiment, ce couloir fait de métal et de scotch est pensé comme un véritable sas de contamination à l’art. Une multitude d’éléments issus du quotidien y sont accumulés comme le résultat d’une invraisemblable fouille archéologique du monde présent.
Les salles suivantes sont consacrées à un choix de quelques œuvres de la Collection, avec le plaisir des retrouvailles (pour certains ce sont vraiment des familiers) et quelques inconnus de moi. Une petite sélection mienne (reprenant désolée mes préférés souvent montrés) mais en commençant par deux découvertes pour moi (choisies surtout pour cette raison, sourire)
un des dessins de David Shrigley https://davidshrigley.com/
une aquarelle de Marcel Dzama https://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel_Dzama
une des trois belles photos d'Andres Serranno (avec le seul éternel reproche insincère : il rend beau l'horreur)
trois panneaux d'Adam Pendleton de 2004 qui répondent presque littéralement à leur façon au titre de l'exposition « la peinture est morte, vive la peinture »
un grand panneau acrylique sur miroir de 2004 « Stresa #4 » de Bertrand Lavier
et au fond de la galerie une photo de Louise Lawler annonçant le regroupement de plusieurs de ses oeuvres qui constitue, à l'entresol, une charnière avec la suite de cette exposition au rez de chaussée
côté de « Dunce » (plâtre et résine 2010) de Nick van Woert.
J'en reste là pour aujourd'hui mais, au risque d'enquiquiner les derniers lecteurs de Paumée, je recopie ici ma contribution au 5bis de l'atelier de François Bon « Sapo, Sapo, Sapo, Sapo, 4 fois »
Monsieur ou Ducrozet ou Bertrand ou BD
Raoul Delafosse a dit – Ducrozet ou BD comme elles l'appellent... un vieil olivier très civilisé... un taiseux sauf par rafales... vous pouvez avoir confiance s'il vous l'accorde... je l'ai cru résigné à l'oisiveté aimable... il m'a surpris par sa ténacité lente … il est un agréable compagnon...
Guy Dieudonné a dit – ah oui l'ancien associé de Bartholomé Yang... il était distant... non il y avait entre nous une distance que j'ai cru ronger... il était accueillant et discrètement soucieux des autres disent ceux qui se sentaient écartés... il était intouchable pour les radieux comme il devait croire que je l'étais... il souriait et posait barrières... il était courtois et solide comme un mur... il était assez beau et savait être inaperçu...
Julia Gomez a dit – c'est un bon patron dans l'ensemble... il pourrait se suffire à lui-même mais il apprécie que le ménage soit fait plus attentivement un jour sur deux... il aime faire la cuisine et il aime parfois que je la fasse... il est gentil mais se contente de quelques mots... il est normal quoi... nous nous entendons bien
Daniel Formier a dit – Bertrand... avant tout c'est mon ami... depuis si longtemps... avec un large trou dans ce longtemps... nous nous entendons toujours et nous n'avons rien de commun que cette amitié... je ne saurais le décrire.
Codicille – je me demande pourquoi je m'entête à distiller l'ennui avec ces gens, dois être têtue comme Raoul semble le penser de Ducrozet.
6 commentaires:
Belle expo, le "Sas de contamination" à l'art devrait être démultiplié en urgence... ;-)
en attendant la Collection l'a réactivé
Oui même si parfois choquer pour faire réagir
.Devient trop absolue Désolée
..
comprends mal mais en tout état de cause suis navrée que tu sois désolée
Mes préférences vont à :
Andres Serranno et Nick van Woert ;-)
Ma préférence va souvent à Serrano - sourire
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