Réveil très tardif, jambes et corps dans le flou, pour reprendre marche, partir en milieu d'après midi sous ciel hésitant et dans l'air gentiment frais
par rues à l'écart
vers le clocher familier
et la façade
que caressent les ombres
de l'église des Carmes
pour flâner dans le cloître en ce dimanche du dernier week-end de « la fabrique de Noël » marché de Noël réunissant des artisans créateurs et producteurs locaux (80 se relayant) https://et-bien-plus-encore.fr/la-fabrique-de-noel-avignon/
et ma foi longeant les étals sous les galeries ai vu de jolies choses, ai eu quelques envies, n'ai osé photographier, puisque fermement décidée à ne rien acheter, qu'à la sauvette ce que pouvais presque en cachette, qui n'était, à part les petites têtes figées sur des piques, pas ce qui me faisait vraiment signe.
avant de m'en retourner vers l'antre
Pour le poème du jour, me battant avec mes doigts, ai profité d'un fichier Publie?et enregistré (un recueil que j'aime) pour faire un copié-collé
« Du froid j’ai vu la noirceur terrible en janvier
et la poussée du soc
violemment le matin délogeant le ver
alors que voilà le vent régnant partout encore,
la grande panique de la foudre dans la nuit
tandis que le coq secoue son cou dans les ténèbres
lançant des pièces d’or
et le renard apeuré laisse tomber
l’oiseau mordu de sa gueule. »
Yorkos Markopoulos – dans recueil « Poètes grecs du 21ème siècle » de Michel Volkovitch (choix et traduction) – Publie.net https://www.publie.net/livre/poetes-grecs-du-21e-siecle/
6 commentaires:
Tant que l'air est gentil, ça ira !
Un La Fontaine grec... :-)
Pierre, oui pas souffle froid (pas tiède non plus)
aime le chiux de MMichel Volkovitch
Et si je ne fais pas erreur
(ce qui m'arrive souvent)
c'était (ce jour même) hier l'anniversaire de Michel Volkovitch
ah l'ai souhaité sans le vouloir ni le savoir, alors... contente
Enregistrer un commentaire