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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, décembre 05, 2023

Lumières et hiver

 


Ciel gris clair ou sombre, pluie pendant le jour, vaquer, lire... et comme un peu après cinq heures le ciel se soulevait, m'en suis allée dans un air qui avait perdu un peu de sa froidure, avançant avec l'arrivée du crépuscule.


Deux sapins éclairés de bleu à l'ombre des platanes cours Jean Jaurès, ai pensé que pourrai capter un peu des éclairages de fête, mais dans le soir descendant les arcs aux piles lourdes dessinaient simplement un projet dans le ciel.


Attendaient juste le temps d'un petit tour doliprane/dentifrice à la pharmacie...


Et pendant que je cherchais chez Carrefour une salade que je puisse absorber (pas si facile) à midi demain (même si ne suis plus guère que bénévole honoraire, je tiens à assister à des réunions qui ont lieu de 9 à 17 heures environ pour écouter parler de Rosmerta et pas que) la nuit était là


et m'en suis revenue constatant qu'au moins sur ce trajet les éclairages cette année reprennent les mêmes bases que l'année dernière (sauf l'unification des guirlandes des rues,  mon quartier renonçant à sa débauche dorée, et les lanternes des deux platanes de ma place qui sont cette fois remplacés par quelques pompons or et argent dans le plus grand)


Et comme les tweets de l'Avent de Marie-Christine Grimard, comme les courtes vidéos de Laurent Peyronnet lisant chaque jour un conte me rendent aimables ces jours vers les fêtes que je redoute tant m'ont donné envie de les marquer de mon côté par un poème ou quelques vers, sans allusion à Noël mais évoquant autant que possible l'hiver ou la lumière (quelque soit la saison.. par facilité), en considérant que les premiers jours se sont perdus, et je commence par


Neige


Fenêtre écartée sur le blanc : surprise

Au saut du lit de la très lente chute

Donnant sa neige à toute chose – transparence

Et me voici en ce tourbillon d'ailes

Emporté, et la neige, et privé d'ombre

Tous deux, par les arbres nus et par

Le rebord des fenêtres et des balcons

Par mains d'enfants et de statues et par

Cela qui de ce toit se penche sur le monde

Blancheur dans la blancheur, peuple de cygnes

Caressant de leur cou de cygne l'immense et fin

Monde de plume de leur être :

Enfin se fit

Le grand soleil ; lors neige et moi nous sommes

Retombés là, mêlés

Au plus noir de la très familière noirceur.


Ahmed Abd al-Moti Hijazi (Egypte) – traduction et © Salah Stétié

4 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Ces débauches d'éclairages de rues... L'écologie municipale fait carton plein, ici ou ailleurs.
Le ministre Béchu dans le caniveau des promesses évaporées. :-)

Brigetoun a dit…

mais en temps normal on n'illumine plus les monuments, les rues sont passablement obscures, et si j'ai bien compris,les éclairages sont relativement économes(et plutôt plus limités cette année) ... c'est la seule fête de la très grande partie très fauchée de la ville.

mémoire du silence a dit…

j'aime l'or de la n° 10


petit cadeau ICI

Brigetoun a dit…

Villon esr un cadeau que j'apprécierai toujours (sourire) merci