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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, janvier 24, 2024

fin de journée en musique


Une journée en bleu (avec quelques petits nuages) sur la ville, une journée plutôt douce disait la météo, et en effet elle l’était vers midi pendant que me débarrassais des legs des pigeons, une journée de pas très bien, de pas capable de… à part lavage de cheveux et un ménage pas trop succinct une journée de pas contente de moi mais tant pis, une journée pendant laquelle n’ai point marché, avant le départ vers dix neuf heures trente vers l’opéra




où, bénéficiant du peu de goût des Avignonnais pour la musique de chambre et de la fermeture des 2ème, 3ème et 4ème balcons, me suis installée, pleine d’attente joyeuse au premier, pour écouter un concert du Quatuor Modigliani au programme séduisant et qui a tenu ses promesses



Strasvinsky « trois pièces pour quatuor à cordes » qui… ne furent pas composées « « influencées par Schoenberg ou Webern comme on l'a dit tout au moins n'en ai-je pas conscience. En 1914, je ne connaissais aucune musique de Webern et de Schoenberg seulement Pierrot lunaire. Mais bien que mes pièces soient peut-être d'une substance plus mince, qu'elles soient plus itératives que la musique de Schoenberg à la même date, elles sont aussi très différentes d'esprit, et elles marquent, je crois, un important changement dans mon art. »  a écrit Stravinsky — et que je connaissais pas, bref et assez régalant, avec des ruptures, des départs hachés, des. Dissonances..


Chostakovitch  avec le « quatuor n°3 » de 1945 qui « exprime de façon narrative à travers les yeux des petites gens, ces grands oubliés de l’histoire russe, l’expérience d’une époque. » dit le programme. J’ai trouvé une courte vidéo de l’Allegretto interprété par eux en janvier à la Philarmonie de Paris (sans doute mon préféré)




et, après l’entracte, Beethoven avec le beau, fort Quatuor n° 7 ou opus 59 n°1  (un des quatuors Razoumovski que leurs premiers interprètes qualifiaient de musique de cinglé et il répondait « Ce n’est pas pour vous, c’est pour les temps à venir ». https://www.musicologie.org/19/rusquet_beethoven_quatuor_opus_59.html (comme  n’étais capable de rien j’en ai profité pour chercher brièvement nourriture à mon vague souvenir pour lui qu’avais déjà entendu mais sans savoir que dire à part un vague souvenir heureux… et pour les deux autres pièces du programme par la même occasion)



En bis un bref morceau de Schubert que je n’ai pas identifié, plus dansant que tendre mais charmant…



10 commentaires:

arlette a dit…

Plaisir du pas très bien au mieux s'evadant sur les notes familières

Brigetoun a dit…

merci Arlette

Dominique Hasselmann a dit…

Un peu de Stravinsky ne saurait faire de mal !!! :-)

jeandler a dit…

Un beau Quatuor pour un beau concert. Quelle chance que je n'ai pas en cette ville . . .

Brigetoun a dit…

Dominique vrai aussi pour Chostakovitch et Beethoven

Brigetoun a dit…

Pierre d'autres plaisirs ..

mémoire du silence a dit…

J'aime beaucoup ce Quatuor au si beau nom que j'ai eu la chance d'avoir vu et écouté plusieurs fois.

Brigetoun a dit…

Maria, un seul petit reproche :on ne voit pas, même à courte distance, la musique et les dialogues sur les visage, les regards entre eux... que j'aime tant,
n'imoprte l'entente est dans la musique

Anonyme a dit…

Belle soirée bien articulée :-)

Brigetoun a dit…

merci au Quatuor Modigliani pour la composition de son programme