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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, avril 18, 2024

Préparatifs ébauchés et un poème



Sous un bleu violent

dans l’air tendre fouetté,

l’éblouissement

laissé par sire le vent

mué brise, suis partie



faire petit tour, acheter Dolipane enfant, « Fuir » de Toussaint dans boite occasions devant chez « Mémoires » pour mon sac et olives en chocolat de mes jeunes chocolatiers pour adoucir les douleurs de la soeur au volant, départ jeudi en fin de matinée pour Grignan et la Lozère, retour dimanche ou lundi… 

Et comme, cheminant, j’avais choisi les souvenirs de lectures qui m’ont servie, une fois de retour dans l’antre, à écrire, comme pouvais, et mettre en ligne ma contribution au #4 de l’atelier du tiers.livre, j’ai pris un recueil Poésie/Gallimard d’Yves Bonnefoy et choisi dans « le  chant de sauvegarde »(partie de « Hier régnant désert »)

Tu entendras

Enfin ce cri d’oiseau, comme une épée

Au loin, sur la paroi de la montagne.

Et tu sauras qu’un signe fut gravé

Sur la garde, au point d’espérance et de lumière

Tu paraîtras

Sur le parvis du cri de l’oiseau chancelant.

C’est ici que prend fin l’attente, comprends-tu.

Ici dans l’herbe ancienne tu verras

Briller le glaive nu qu’il te faut saisir.

10 commentaires:

Arlette A a dit…

Bon séjour pour de nouvelles aventures Bridgioutienne

Brigetoun a dit…

merci Arlette, j'espère pas trop d'aventures miennes mon rôle étant de soutien (ou juste aventures cocasses et pas graves pour les distraire)

Dominique Hasselmann a dit…

Bon séjour et les retrouvailles avec d'autres cieux… :-)

Brigetoun a dit…

sereins j'espère

jeandler a dit…

Bonne escapade sous un ciel outre-Klein.

Brigetoun a dit…

Piere merci pour ce souhait trouvé en éteignant

mémoire du silence a dit…

Tout ce bleu, et Bonnefoy
me ramènent à ceci :


L’arbre bleu

Passant,

regarde ce grand arbre

et à travers lui

il peut suffire.

Car même déchiré, souillé,

l'arbre des rues,

c'est toute la nature,

tout le ciel,

l'oiseau s'y pose,

le vent y bouge, le soleil

y dit le même espoir malgré

la mort.

Philosophe,

as-tu chance d'avoir l'arbre

dans ta rue,

tes pensées seront moins ardues,

tes yeux plus libres,

tes mains plus désireuses

de moins de nuit.


Yves Bonnefoy
(La longue chaîne de l'ancre / Mercure de France)



Belle escapade à vous

Dominique Autrou a dit…

J’aime bien vos poèmes laissés comme des petits cailloux le long d’une route… :-)

Brigetoun a dit…

merci Dominique pour cette jolie idée

Brigetoun a dit…

merci Maria