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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, avril 14, 2024

Samedi rue Carnot et un poème à surprise

 


Samedi matin

sous un ciel d’un bleu jaspé

le ciel s’est fait tendre





Lumière des voix

et sourires détendus

les pas alentis




Désir de flâner

sur un marché provençal

Risque déraison




et l’ayant perdu (pas tant) ai cédé devant un sac venu du Sénégal , pour les sorties sans mon bazar, juste pour le montant de mon billet pour un théâtre où devais accompagner un jeune (projet abandonné sur un malentendu)




Pour le poème du jour : un des quatre poèmes d’Anna de Noailles d’un élégant petit livret pliage des Editions de derrière la salle de bains


Vivre permanente surprise


Vivre permanente surprise !

L’amour de soi quoi que l’on dise !

L’effort d’être, toujours plus haut,

Le premier parmi les égaux.

La vanité pour le visage,

Pour la main, le sein, le genou,

Tout le tendre humain paysage !

L’orgueil que nous avons de nous.

Secrètement. L’honneur physique,

Cette intérieure musique

Par quoi nous nous guidons et puis

Le sol creux, les cordes, le puits

Où lourdement va disparaitre

Le corps ivre d’éternité.


— Et l’injure de cesser d’être,

Pire que n’avoir pas été !


6 commentaires:

jeandler a dit…

Vivre en surprises quand tant sont volés de surprises heureuses. Heureuse Anna.

Brigetoun a dit…

oui mais une surrise qui est se jeter dans le puoits peut être pas le top

Dominique Hasselmann a dit…

Très joli poème (étrangement moderne) d'Anna de Noailles… :-)

Brigetoun a dit…

quand elle se dégageait des roses et des dentelles pour être elle simplement ça lui arrivait souvent je crois (on devrai essayer de la lire dit celle (moi) qui la connait très mal)

Geneviève Catta a dit…

J’aime beaucoup, Brigitte.
Merci!

Brigetoun a dit…

oh merci Geneviève .. que c'est gentil !