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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, juin 27, 2024

Divers (avec toujours, entre autres, exposition)

 


S’en aller matin, dans un bleu clair gentils nuages, sous chaleur qui n’était encore qu’en projet pour aller renouveler mon abonnement à la Fnac (dont risque d’avoir besoin ne sais avec quels sous, on verra) et faire imprimer ma carte du off (ou une capture d’écran) et les quelques billets que me suis accordée pour le moment



La ville multiplie les petits chantiers, les camions viennent emplir les boutiques, sur la place de l’horloge on installe la baraque des produits dérivés du festival, les théâtres deviennent théâtres et affichent leur programme et on remue, installe, des bacs de fleurs ou plantes en pierre et en bois sur la chaussée de la rue de la République pour la rendre prochainement piétonne (je crois entendre déjà la colère des commerçants et automobilistes, les vélos et motos eux s’en moqueront, se croient piétons)


Me suis longuement battue jusqu’à l’abrutissement avec le #7 de l’atelier de François Bon qui contrairement au précédent se refusait à venir et mes mains attachées aux fantaisies de la frappe… ai délaissé repassage (n’aurais jamais assez de vieilleries portables pour un mois), enregistré photos 



et continue, rentrant de Rosmerta un peu avant neuf heures, avec une partie de ce qui me reste de la visite à la Collection Lambert dans la partie hôtel de Montfaucon et exposition provisoires avec, dans la grande salle du rez-de-chaussée, sans fenêtre, « Monte di Pieta », une exposition/installation « produite en collaboration avec le Festival d’Avignon, en conjonction du nouveau spectacle de Lorraine de Sagazan, Léviathan, du 15 au 21 juillet 2024 au Gymnase du Lycée Aubanel » que ne verrai pas.



« fruit d’une  collaboration entre Lorraine de Sagazan et Anouk Maugein, Monte di Pietà met à nu l’injustice et la douleur qu’elle provoque. La metteuse en scène et la scénographe ont pour l’occasion collecté quelque deux cents objets : ces objets sont liés au souvenir traumatique de violences ou de crimes mais leurs propriétaires n’ont pourtant pu se résoudre à les jeter. Étiquetés et consignés, ces objets s’accumulent dans l’espace pour ériger un « sanctuaire de chagrin » »



Avec aussi, à l’étage supérieur, dans la salle qui longe sur deux de ses côtes la cour intérieure, une exposition également en lien avec le festival, s’ouvrant sur « Les parapluies d’Avignon » de Francesco Vezzoli (impression numérique sur papier glacé cousu sur une impression sur toile et papier, broderies)



Salle où j’ai flâné, où l’on peut voir des costumes dont je ne sais à quels spectacles ils correspondent



tout un mur des photos de la série « Comédie Française » (2007) d’Andres Serrano



la reproduction d’une photo par Géraldine Chapelle de  « B#03 Berlin », spectacle de Roméo Castellucci donné au Théâtre en 2005



Et derrière d’autre costumes non identifiés, la taupe, costume réalisé par Corinne Petitpierre pour « la nuit des taupes » spectacle de Philippe Quesne en 2016



une photo de Laurent Mallet dans Dans la solitude des champs de coton mise en scène par Chéreau en 1988…




En fin d’après-midi suis donc partie, ayant publié un court bidule qui ne me plaisait pas pour le #7, laissant en plan la première phrase ce billet, vers Rosmerta où nous recevions, avec des mineurs exposant leurs problèmes avec l’Ase et la police des frontières ainsi que quelques jeunes majeurs à la station bloquée, la suppléante du candidat du Nouveau Front Populaire qui découvrait que la situation légale et réelle était plus complexe qu’elle le pensait (je crains que les garçons aient mis en elle des espoirs un rien démesurés)..



Retour dans la chaleur douce de la fin de journée (j’admire l’implication à quelques jours de l’ouverture de son petit théâtre de l’amie/recours pour tous les problèmes et accompagnements juridiques).


8 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

"Léviathan", de Lorraine de Sagazan (la chanteuse est sa cousine) doit être beau à voir, d'après l'interview dans "Télérama" d'hier… mais sans doute déjà complet…

Vu dans "Le Monde" de ce matin une tribune pour la culture et contre le RN signée, entre autres, par votre maire d'Avignon (PS et donc NFP) - cela semble normal à Avignon ! :-)

Brigetoun a dit…

oui Leviathan un de. ces nombreux spectacles que ne verrai pas

la maire d'Avignon oui mais a mal réagi à la désignation par NFP d'un canadidat antifa parachuté et lui met dans les pattes un candidat très bon sauf que : assurance qu'une fois ecore même Avignon aura un député RN (colère)

Pierre NESTOR a dit…

Le grand barnum de la politique vient concurrencer l’organisation du festival d’Avignon. Une chose est sûre, tout tracts confondus, les machines à imprimer tournent à fond, mais quel gâchis écologique !

Arlette A a dit…

Survol de la collection Lambert avec des souvenirs des noms qui s'y accrochent
Oui vu les articles du Monde ...

Brigetoun a dit…

Pierre le fonctionnelent tous les portables sur lesquels ont pose les billets "dématérialisés" (et que je refuse d'avour, colle un fil à la patte) est-il vraiment meilleur pour le climat qu"un bout de papier ?

deux manifs des acteurs culturels de base locaux contre l'arrivée programmée du FN ici prévues vendredi (quen'aurais pas temps d'aller soutenir)

Brigetoun a dit…

merci Arlette
prends un virage plus "conceptuel" la Collection, pas facile de rendre compte en image et dans le cadre d'un petit billet

jeandler a dit…

Vêtir ceux qui sont nus. Toute campagne est une cuisine sauf que déjà elle sent le roussi.

Brigetoun a dit…

Pierre, en fait pour moi ça sent plutôt la fange (et ça s'accroche à tout)