Les doigts du soleil
qui transpercent les ombres
lumière en taches
Fin d’après-midi
Dans le lit du vent
s’étendent des écharpes
flottent des drapeaux
En attendant la manifestation organisée pas les syndicats samedi (verrai si je peux après les deux jours voués à Rosmerta qui risquent de me laisser sur le flanc) un regroupement de toutes obédiences, organisées ou non était prévu devant l’Hôtel de ville à 18 heures 30. Heureusement surprise par le nombre fort correct à notre petite échelle en ces terres qui deviennent de moins en moins accueillantes… la Brigetoun allait d’un groupe d’ami.es à l’autre, échangeait avec des inconnus, se réconfortait sans l’ombre d’une illusion, tombait d’accord sur la nécessité de se préparer pour la suite à poursuivre le refus en prenant les difficultés en biais comme le recommande Miguel Abensour (forte de l’écoute de Didi-Huberman mais sans user de leurs noms généralement inconnus même de mes brillantes âmes malheureusement), désamorçait avec d’autres la plus légère velléité de dissension…
et finalement cela s’est transformé en une marche chaleureuse (faut bien) fraternelle, bruyante et un rien pagailleuse, en des chants massacrés, en une longue communion avec un « jeune » | enfin relativement à moi | retraité CGT large d’épaules et de ventre et couronné d’une belle chevelure blanche pour plaider et affirmer qu’on ne regarde pas les défauts éventuels de cheval donné et que nous allions, qu’il fallait, voter pour l "’insoumis" semble-t-il assez sectaire et soumis dont nous allons sans doute hériter… les ai tout de même abandonnés pour prendre la rue Joseph Vernet et m’en revenir vers l’antre, les laissant continuer jusqu‘à l’esplanade devant les remparts et la porte de la gare.
6 commentaires:
Après la conférence de presse d'un Macron ayant soi-disant "entendu la colère" (mais provoquée par qui ?), les choses vont s'accélérer et sa "majorité" relative va se retrouver dans les choux avec la montée inexorable du RN qu'il a contribué à faire s'épanouir.
Le théâtre n'est plus seulement sis à Avignon, hélas Brecht avait raison concernant "la bête immonde". ;-(
oh nous la côtoyons (souvent sans la voir) la bête immonde depuis longtemps
Mais je vous répète : je n'écoute pas Macron c'est inutile et perturbant à mon avis
Bon vent s'il souffle dans la bonne direction.
au retour il sera dans la mauvaise 'sourire)
3 beaux haïkus
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j'aime la photo 14 et son message si vrai
et me viennent les paroles d'Andrée Chedid pour son petit-fils Matthieu
"Je dis Aime
Et je le sème
Sur ma planète
Je dis M
Comme un emblème
La haine je la jette
Je dis AIME, AIME, AIME"
merci Maria
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