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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, juillet 04, 2024

Festival —jour 5 — chez Lambert en marge

 



Carcasse étonnamment forte mais de plus en plus misérablement étique, portant sac abritant quatre draps et une ‘tite robe toute simple mais faite de biais s’affrontant  que suis incapable de défroisser moi-même, m’en suis allée les échanger contre trois paires de draps avant d’entamer un circuit de pharmacie en pharmacie pour trouver les granules de sérénité qui, même si l’homéopathie est condamnable, suffisent à me faire croire que suis optimiste pour entrer dans le jour… une rencontre dans la rue, une rencontre à Monoprix où j’allais acheter de la crème Nivéa (également décidée à m’en satisfaire pour faire comme si…) rencontres que j’ai un peu brusquées par manque de temps et manque d’envie de perturber ma lancée.



Bricoler un billet top long pour tenter d’évoquer la soirée à Boulbon, mettre en ligne pour la forme, faire cuire et manger pâtes très garnies, siester, rassembler quelques idées pour le #12 de l’atelier 



et partir, un peu trop tôt, vers Lambert, avec une blouse que j’ai aimée mais qui montre outrageusement la nuque, les clavicules creusées, les fanons du cou soulignant l’effondrement des joues, décidée à m’en moquer (ce qui n’était qu’à demi vrai mais m’incitait à une sage réserve) vers Lambert parce que j’avais vu une annonce qui m’intriguait, 



écrire ou gribouiller sur mon carnet la deuxième partie du #12 en attendant que le groupe de spectateurs se constitue et descendre vers l’auditorium pour assister à  « Hexagone » de Jérôme Taub, photographie Avignonnais qui avait déjà eu une exposition ici il y a deux ans



Si  «  Purple America  »  consistait en une osculation sensible et photographique de la société américaine — d’une côte à l’autre — , «  Hexagone  » se présente comme un voyage à la rencontre de celles et ceux qui, en France, traversent une époque tourmentée. 
 
Dans une veine qui emprunte toujours à la forme du récit documentaire, Jérôme Taub passe pourtant de l’exposition de photographies à la construction d’un diaporama aux allures de film, hanté par la musique d’Arvo Pärt. Image après image, scène après scène, les individus apparaissent tels des héros du quotidien que la lumière transcende.  

« Hexagone » est le résultat de 2 ans d’un engagement artistique intense durant lesquels ont pris place 4 mois d’itinérance à travers la France. Un voyage à travers l’espace et le temps, le long des routes qui, de l’antiquité à nos jours, ont créé le lien social dans notre pays.

La photo qui illustre l’annonce est loin d’être à mes yeux la meilleure des près de cent photos montées en un diaporama très musical de sept minutes qui nous a été montré avant un échange avec la salle d’où j’ai retenu que c’est l’avant dernière étape d’une  projet qui comprendra une exposition et peut-être un livre retraçant la démarche et la collecte (une série des images est visible avec un petit texte d’intention sur https://jerometaub.com/hexagone )




M’en suis revenue, par la rue de la Réublique vouée de plus en plus aux spectacles/animations de rue tentés par des jeunes locaux, créant de sympathiques attroupements mais qui parfois me serrent un peu le coeur, me battre avec mes mains et les fautes (j’ espère qu’il n’en reste plus) et j’entreprends la fin du #12 et le #13 de l’atelier au moment où va tomber la proposition #14…


8 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

La photo "Hexagone" m'apparaît bizarrement surexposée.

Les rues d'Avignon seront bientôt débarrassées de tous ces individus qui croient pouvoir en faire un terrain de jeu ! :-)

Brigetoun a dit…

pour la photo même réaction.... curieusement il adopte quelquefois brusquement cela au milieu de photos très colorées et parfois sombres

Pierre NESTOR a dit…

L’avant dernière photo est amusante laissant croire que ce colosse aux pieds d’argile porte dans son sac une plante imposante. Merci pour le rendu de votre quotidien et les photos toujours bienvenues.

mémoire du silence a dit…

"l’homéopathie est condamnable"
et dommage qu'elle soit si fortement condamnée,
car elle mérite bien mieux et soulage bien des maux
:-)

Arlette A a dit…

Je retiens en plus .."les gélules de sérénité " le fait de l'écrire 😂cela va déjà mieux A demain la courageuse

Brigetoun a dit…

Pierre en fait il porte réellement cette plante dans son sac

Brigetoun a dit…

Maia tout dépend quand on veut remplacer un vaccin ou une molécule qui soigne vraiment certaines maladies il est préférable de recourir àla chimie mais pour les maladies d"humeur légère l'illusion n'est pas dangereuse et &vite au contraire leffetdrogue

Brigetoun a dit…

oui en fait ils appellent ça des sulfures ce qui est beaucoup moins guérissant que mon appélaton et quand je les oublie ou que je n'en ai trouvé que de faiblement dosées je le sens... et y en a bien besoin