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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, juillet 12, 2024

Festival — jour 13 - mon étourderie, ma résistance, et le 65 rue d’Aubagne

 

Réveil après  trois heures de sommeil, bien trop tôt, et en attendant que les quelques statuts sur X et Facebook que je salue chaque matin en un rite devenu nécessaire se manifestent, écrire ma contribution au #19 de l’atelier de François Bon que je croyais impossible et qui travaillait semble-t-il tranquillement dans un coin de mon cerveau,  en vif élan, trop vite sans doute et comme pour le18 trop tard pour que moi qui ne suit et ne commente personnne faute de temps et dans la crainte de multiplier les fautes de frappe dans des petits bouts de phrase idiotes, trouve quelques uns de ces miraculeux lecteurs auxquels je risque de m’attendre… Saluer quelques ami.es en finissant et me préparer à partir vers le théâtre du Balcon pour tenter de réparer cet oubli, constaté mercredi soir qui a voulu que j’oublie totalement le 7, le matin du vote, que c’était pour ce jour que j’avais pris un billet (pour « le journal d’un fou » dans l’adaptation et a mise en scène de Ronan Rivière) ce genre de stupidité qui à mon âge m’inquiète un peu… sortir dans la chaleur qui forcit déjà



Constater au bout de quelques pas en regardant le billet inutilisable que je me trompais d’une demi-heure dans l’horaire et que même en comptant la durée de queue pour le rachat d’un nouveau billet, il est bien trop tôt et entreprendre un petit circuit allongeant un peu le trajet



et me trouver, trop tôt, heureusement, devant le Théâtre des Béliers.. confusion que j’ai déjà faite alors que suis bien plus attachée pour diverses raisons au Balcon. Me maudire, rire



et forcer le pas, poussant devant moi l’air que la chaleur rendait solide, jusqu’au Balcon



m'étonnant de trouver les abords et la façade aussi quiets, poussant la porte, provoquer l’arrivée d’une charmante dame qui m’explique c’est leur jour de relâche. Plaisanter avec elle de ma succession de bévues



et repartir derechef, marchant le plus souvent au soleil sous mon chapeau, faisant deux détours vers théâtres appréciés pour découvrir  qu’ils ne donnaient rien à cette heure qui me convienne et arriver vers midi dans l’antre au bout de plus d’une heure et demi de marche sans guère d’interruption, la surprise la satisfaction de ne pas être davantage épuisée effaçant un peu mon inquiétude devant mon étourderie… Jeter un coup d’oeil sur la #20 de l’atelier, celle du jour,  cuisiner en y songeant, déjeuner, chercher un peu et trouver une image qui pourrait me servir de base, sieste profondément et longuement pour récupérer, jeter un début de texte au réveil, 



enfiler robe légère à courant d’air, prendre chapeau, appareil (en e promettant de passer avant de renter par la Fnac pour tenter d’annuler la commande du Canon qui n‘est toujours pas arrivé et d’utiliser une partie de l’avoir important ainsi constitué pour l’achat d’un appareil plus simple s’ils en ont en magasin) vers le Palais…



attendre sous le porche, re-plaisanter avec la dame du matin puisque c’est le Balcon qui est chargé de la lecture de texte du « Souffle d’Avignon » en ce jour, recevoir ses félicitations pour mon assez bon état



trouver une place, dédaignant les chaises, en bas d’un gradin et comme suis arrivée en avance pour éviter l’attente sous le soleil dardé sur le perron, noter lentement la fin de mon texte pour l’atelier, rejointe par une partie de l’équipe du balcon, juste avant que ne commence, bien jouée, rythme, sens er saveur par deux actrices et un acteur avec, récitant et directeur, Jean-Baptiste Barbuscia | dont j’avais aimé année dernière la pièce « Le Fssé » | le fils du très estimé directeur du théâtre… d’un formidable texte de Matilde Aurier « 65 rue d’Aubagne » écrit après une enquête auprès des concernés, er notamment des entretiens avec l’une des principales personnes évoquées, our évoquer mieux et autrement que les journalistes ces événements, de l’intérieur, avec leurs souffrances et leurs éventuels défauts

Le 05 Novembre 2018, deux immeubles s’effondrent à Marseille. Le 63 rue d’Aubagne, inhabité, tombe en premier. Dans sa chute, il emporte le 65 rue d’Aubagne, habité. 

Nina est une survivante des effondrements. Sur son chemin elle croise Chiara, Gabriel, Sara, Ibrahim, Ziad et Marianne. 65 rue d’Aubagne est une immersion à plusieurs voix dans les évènements qui précèdent et succèdent ce drame intime, social et politique. Comment vivre, survivre, avec la Catastrophe ? 



Renoncer à passe à la Fnac, transcrire, corriger, compléter et mettre ligne ma contribution au 20 de l’atelier… subir le contre-coup de la fatigue, sombrer dans petit sommeil et me réveiller un peu avant minuit pour ce billet, une cuisine simple et le souper.

4 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Rue d'Aubagne… Marseille… on s'en souvient. J'ignorais que cela faisait l'objet d'une pièce de théâtre… Bonne journée ! :-)

Brigetoun a dit…

une ébauche de pièce de théâtre qui mérite d'être montée ... merci Dominique
avais projets mais vais déserter tâches métérielles et internet - suis souvenir d'un cadavre là ce matin (sourire)

Anonyme a dit…

Joyeux anniversaire !

Brigetoun a dit…

grand merci