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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

samedi, juillet 13, 2024

Festival — jour 14 - antre, écriture, pas de danse taïwanaise mais poésie et musique


Changement de draps, aspirateur, et puis au lieu de continuer, au lieu de charrier draps, en ramener avec des robes m(installer et écrire ma contribution au #21, la publier, un peu hors circuit (n’ayant très peu lu de la masse impressionnante de ce qui a été écrit je me sens déconnectée et incapable, même si j’en avais le temps et ne craignais pas les fautes dans des commentaires idiots des textes dont je ne connais à peu près pas ou paq du tout l’auteur, que j’envisage d’écrire pour moi sans publier;. On verra).




Sieste et un petit moment d’intérêt pour ce qui se passe dans le monde … pensée aussi pour les miens  après un petit contact téléphonique jeudi (et curieusement après les efforts faits avec succès hier cette tranquillité relative m’a laissé jambes floues au début lors de min départ un rien flâneur vers cinq heures et demi 




à la Condition des soies  pour prendre un nouveau billet (ai dû jeter le premier par incapacité) pour « Quand le corps s’exprime » le seilles spectacle  taïwanais qui s’y donne cette année parce que comme le passage au Verbe incarné c’est un rite pour moi (même s’il semble qu’il agisse là quelque chose de moins ancré dans les vieilles danses agraires comme le très beau dernier spectacle que j’y ai vu) et parce que j‘aime ce bain de courtoisie et de raffinement.. Mais c’était  complet… et plutôt que d’attendre un quart d’heure dans la petite foule devant les salles un éventuel désistement j’ai regardé ma petit liste de désirs



et m’en suis allée, retrouvant un de mes anciens trajets vers l’ancien(qui me reste cher avec tous ses défauts et sa précarité) Rosmerta, la rue Paul Saïn et le face à face de la Chapelle des Italiens et du Train Bleu pour tenter avec succès d’avoir une place pour « C’est mort ou presque »




Comme il y avait une vingtaine de minutes à attendre et que me sentais pet point laid et vieux au milieu de jeunes ‘« branchés », comme je jugeais que n’avais pas assez marché, ai fait un  tour flâneur par la rue du Chapeau rouge et ses petites galeries



Je me sens incapable de parler de ce spectacle sauf ou dire que l’aimais de plus en. plus, qu’il s’agissait d’un spectacle musical de Joachim Latarjet et Sylvain Maurice, interprété par Joacim Latarjet coincé entre divers micros, du, clavier, un ordinateur, ds fils, une guitare, un trombone et un soufre tuba, et que le poème était de Charles Pennequin



(les deux photos sont de Christophe Raynaud de Lage)

et viennent, comme cette présentation du site du théâtre

C’est mort (ou presque) : en fait c’est pas mort du tout, c’est plein de vie, ça déborde même. 

Joachim Latarjet accompagné d’un trombone, d’une guitare électrique, d’une basse et d’un tuba s’empare des textes de Charles Pennequin, grand poète excessif, hypnotique et excitant. Pamphlet contre la mort est un recueil de textes qui se moque de la mort, se la coltine bien en face, et lui fait sa fête. C’est un pamphlet. Il y a de l’outrance, de l’excès, de l’humour, mais surtout beaucoup de poésie dans les textes de Charles Pennequin, ancien gendarme devenu écrivain-poète. Ses phrases avancent en spirale. Chaque phrase se développe en se nourrissant de ce qui vient d’être écrit, poussant à chaque fois plus loin dans l’idée, creusant dans l’idée, creusant dans la phrase, creusant tout au fond pour voir jusqu’où ça peut tenir. Il y a de la force et du rebond : un ressort. De la même manière, Joachim Latarjet travaille la musique à partir de boucles et de ritournelles, pour faire entendre ce que ce pamphlet exprime de colère, de rage, de drôlerie irrésistible, de profonde mélancolie. C’est mort (ou presque). Tout le projet tient dans ce presque,dans cet inéluctable élan vital. 

« J’ai très vite pris le pli de composer mes textes dans ma chambre et d’imaginer des concerts inoubliables dans ma tête, car je peux créer ainsi une symphonie pour moi seul dans ma tête, et je suis très ému d'être l’unique public de ce chef d’oeuvre qui n’est jamais sorti de ma tête. » 



Et même si la musique y avait moins d’importance, même si c’était très différent, je ne résiste pas à l’envie de poser ici un bout d’un des brefs spectacles des « sujets à vif » au Jardin de la Vierge où l’avais découvert




Retour à l’heure où la lumière rasante empèche de voir ce vers quoi on s’avance.

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