Festival — jour 9 — vote et puis, honte, rien

 

Suis partie tôt ce matin, dans l’air encore frais, vers la mairie, pour voter.

Suis revenue en achetant du pain. Me suis vite lavé les cheveux pour qu’ils soient secs dans l’après-midi puisque j’avais décidé de combiner plaisir et amitié en allant au tout petit théâtre, l’Isle 80, de Chantal Raffanel, écouter Paul Fructus que j’aime bien (un très bon souvenir de ses « Travailleurs de la Mer ») dire du Giono avant d’aller, sans pouvoir visiter l’exposition de langues tirées de Martine Belay-Benoit place des Carmes qui devait être fermée, boire et manger quelque chose de léger dans le restaurant ouvert par les amis de Cause Commune (et de Rosmerta) dans la cour du théâtre Actuel rue Guillaume Puy (en passant par la rue Ninon Vallin.
Ai choisi les rencontres imaginaires (ou presque pour deux d’entre elles), pour le #17 de l’atelier, prévu pour être écrit en deux jours mais que n’aurai vraiment pas le temps d’aborder lundi (départ très tôt vers la navette pour Vedène et retour très tard, lecture dans le cloître en fin d’après midi et invitation dans la cour d’honneur en début de nuit… ça me suffit largement) ai fait cuisine, mangé vite, me suis assise un moment et il était quatre heures et demi bien trop tard pour le théâtre… alors me suis embarquée, ai peiné parfois, souvent, suis venue à bout de mes quatre paragraphes pour l’atelier, les ai mis en ligne, ai lu les trois autres contributions et il était huit heures, temps de m’intéresser à ces fichus résultats qui trottaient dans un coin de ma tête, que ne voulais connaître comme si cela les empêchait d’être réels… et une poitrine qui s’élargit…

et à minuit... mais je chancelais... je suis rentrée